Accessibilité – Health Bells 9

Edito

Sehen – Urteilen – Heilen

Diese Ausgabe von „Health Bells – Meng Gesondheet an ech“ steht ganz im Zeichen der Augenmedizin. Das Thema ist aktueller denn je, denn trotz des wissenschaftlichen Fortschritts nimmt die Zahl an ophtalmologischen Problemen zu.

Zum einen wächst, laut Weltgesundheitsorganisation, der Anteil der Menschen mit Sehbeeinträchtigungen durch die höhere Lebenserwartung; weil Sehprobleme mit dem Alter zunehmen. Zum anderen macht aber auch weniger Bewegung im Freien und mehr Zeit an Bildschirmen von Computern, Fernsehern, Spielekonsolen oder Handys mehr Menschen kurzsichtig, schrieb die WHO zum Welttag des Sehens. Auch die wachsende Zahl der Diabetes-Kranken sorge für mehr Augenkrankheiten: Zuckerkranke entwickelten nämlich oft Schäden an der Netzhaut. 

Zu  dem zentralen Themenkreis dieser Ausgabe beziehen Experten aus den verschiedensten Sparten Stellung, die in Luxemburg Patienten betreuen.  Abgerundet wird die Ausgabe wie immer durch Beiträge über medizinische Innovation, Tipps in Sachen Ernährung und interressante News in Sachen Gesundheit.  

Wir wünschen Ihnen, wie immer, eine gute und informative Lektüre.

Marc Glesener
Verantwortlicher Redakteur
Geschäftsführer Santé Services S.A.

Voir, juger, guérir

Ce numéro de « Health Bells – Meng Gesondheet an ech » est consacré à l’ophtalmologie. Le sujet est plus que jamais d’actualité, car malgré les progrès scientifiques, le nombre de problèmes ophtalmologiques ne cesse d’augmenter.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, la proportion de personnes souffrant de troubles de la vue augmente surtout en raison de l’allongement de l’espérance de vie, les problèmes de vue s’aggravant avec l’âge. D’autre part, la diminution de l’activité physique en plein air et le temps passé devant les écrans d’ordinateurs, de téléviseurs, de consoles de jeux ou de téléphones portables rendent de plus en plus de personnes myopes, écrit l’OMS à l’occasion de la Journée mondiale de la vue du 10 octobre. Le nombre croissant de personnes atteintes de diabète entraîne également une augmentation des maladies oculaires (lésions de la rétine). 

Dans ce numéro, d’éminents experts qui prennent en charge des patients au Luxembourg analysent la situation de l’ophtalmologie à Luxembourg et donnent des conseils  pratiques. Comme toujours,  le magazine est complété par des articles sur l’innovation médicale, des conseils en matière de nutrition et des actualités intéressantes en matière de santé. 

Nous vous souhaitons une bonne lecture. 

Marc Glesener
Rédacteur responsable
Administrateur délégué santé services S.A.

100% news – Le saviez-vous ?

Zehn Jahre HRS – Tradition verpflichtet

Am 24. März 2014 wurde die Fusionsurkunde für das Kirchberg-Krankenhaus, die Bohler-Klinik und die ZithaKlinik in Luxemburg sowie die Klinik Sainte-Marie in Esch-sur-Alzette untzerzeichnet. Damit wurde die Grundlage für die Robert-Schuman-Krankenhausgruppe gelegt. Ungefähr 310 freiberufliche Ärzte und durchschnittlich mehr als 2300 Beschäftigte übernehmen bei den HRS Verantwortung für eine erstklassige Versorgung und eine personalisierte Leistungen.

Mit der Schaffung der „Hôpitaux Robert Schuman“ wurde  in Luxemburg eine über Jahrhunderte gepflegte Tradition fortgesetzt. Moderne Krankenpflege, wie wir sie kennen, stammt aus den 1960er bis 1980er Jahren des vorherigen Jahrhunderts. Vorher, ist die Institution des Krankenhaus eher eine Geschichte von Pilger- und Armenhäusern, Hospizen und Lazaretten. Es waren hier vor allem die Kongregationen welche mit ihren christlichen Werten der Nächstenliebe und Barmherzigkeit um kranke Menschen kümmerten. Dies lange bevor Staat und Kommunen in die Gesundheitsversorgung eingriffen.

Acteurdemasante.luNouveaux articles sur le thème de la bipolarité

La plateforme santé Made in Luxembourg des Hôpitaux Robert Schuman, www.acteurdemasante.lu, s’étoffe de nouveaux articles sur le thème de la bipolarité dans la rubrique « Santé mentale » : une classification, les différentes causes, la méthode de diagnostic, l’entourage, les différents traitements… Dans cette rubrique, vous retrouverez des textes rédigés par les professionnels de la santé des Hôpitaux Robert Schuman aussi sur les thèmes de la dépression et de la psychose.

Tous ces articles et d’autres thèmes santé sont à découvrir sur www.acteurdemasante.lu, en français et en allemand.

Journée sur l’activité physique thérapeutique en kinésithérapie

Le service de kinésithérapie des Hôpitaux Robert Schuman a le plaisir de vous inviter à sa journée portant sur les effets de l’activité physique dans la prévention primaire, secondaire et/ou tertiaire de l’insuffisance rénale chronique, des pathologies oncologiques et de la fragilité de la personne âgée. Des orateurs internationaux aborderont les mécanismes physiologiques et la mise en pratique d’une activité physique à visée thérapeutique.

Quand ? Le samedi 14 décembre 2024 de 9h à 14h
Où ? A la Congrégation des Sœurs Franciscaines, 50 Avenue Gaston Diderich, L-1420 Belair, Luxembourg.

Langue de l’événement : français

L’événement est gratuit mais les réservations sont obligatoires et possibles à partir du 15.09.2024 sur le site des Hôpitaux Robert Schuman : www.stg.hopitauxschuman.lu, rubrique « Actualités ».

Medical Training Center – Cours pratique de chirurgie de la main

Ces 26 et 27 avril, l’Institut Européen de la Main Nancy-Luxembourg et le Medical Training Center de Luxembourg organisent le traditionnel « Cours pratique de chirurgie de la main » placé sous l’égide de la Société Française de Chirurgie de la Main présidée par le Professeur Michel Chammas.

L’enseignement concerne 72 chirurgiens provenant d’Algérie, Maroc, Tunisie, République Démocratique du Congo, Roumanie, Italie, Belgique, Allemagne, Luxembourg, France (certains venant pour la troisième fois, certains pour la deuxième fois). Un panel prestigieux de 21 experts enseignants de renommée internationale y présente les interventions chirurgicales les plus performantes.

Le programme scientifique est coordonné par le Docteur Thomas Jager et le Professeur Michel Merle directeur scientifique du Medical Training Center.

Le Medical Training Center, récemment rénové par la Fondation Hôpitaux Robert Schuman, et présidé par le Docteur Lies, permet par ses capacités matérielles et logistiques d’assurer un enseignement de haut niveau qui est très recherché par les chirurgiens de la main.

Le prochain « Cours pratique » est programmé les 16 et 17 mai 2025.

Die Clinique Sainte-Marie zieht um Geriatrische Aktivitäten werden auf die Standorte Kirchberg und Zitha verteilt

In Absprache mit dem Gesundheitsministerium, wurde 2017 besschlossen, das medizinische Angebot der Clinique Sainte-Marie in die Hauptstadt zu verlegen. Demnach 

werden die Geriatrie mit ihren 70 Betten sowie die angeschlossene Tagesklinik aber auch die Station für kognitive Verhaltensstörungen im Alter (Unité Cognitivo-Comportementale  – UCC) mit ihren 15 Betten werden den Standort Esch/Alzette zum Jahresdende verlassen.  Der « service de gériatrie » inklusive  Tagesklinik kommt, auf den Stndort Zitha. Die UCC wird auf dem Kirchberg unterbegracht.

Die Jugendpsychiatrie (Tagesaklinik) soll noch in der Minettemetropole bleiben, der genaue Standort bleibt zu bestimmten 

Der Stadort in Esch werden die HRS weiterhin betreiben. Auch in Zukunft sollen hier Aktivitäten im Gesundheitsbereich stattfinden. Details werden zu einem späteren Zeitpunkt publik gemacht. Zurzeit werden Gespräche mit allen beteiligten Akteuren, vor allem auch den kommunalen Instanzen, geführt und konkrete Pläne ausgearbeitet.

Pourquoi rejoindre les Hôpitaux Robert Schuman ?

  • Conditions de travail attrayantes : rémunération attractive, structure moderne, environnement multiculturel, avantages extraconventionnels…
  • Work-life balance : 36 jours de congés, possibilité de temps partiel, télétravail, flexibilité des temps de travail…
  • Bien-être au travail : restaurant d’entreprise, mobilité douce, One HRS events…
  • Développement des compétences : parcours d’intégration, plan de formation, mobilité interne…

Journée Mondiale du Rein 2024 : sensibiliser et prévenir pour des reins en bonne santé

Cette année, la communauté médicale, les associations de patients, et les professionnels de la santé se sont unis pour organiser une série d’événements visant à informer et éduquer sur les soins rénaux. ;À travers divers stands de prévention et de sensibilisation, les participants ont eu l’opportunité d’en apprendre davantage sur les facteurs de risque des maladies rénales, les mesures préventives et les habitudes de vie saines à adopter pour maintenir des reins en bonne santé. Des professionnels de la santé étaient disponibles pour offrir des conseils personnalisés.

L’Association des Patients Dialysés a joué un rôle central dans cette journée, offrant un soutien inestimable aux personnes vivant avec une insuffisance rénale et à leurs familles. Leurs membres ont partagé leurs expériences et connaissances, offrant un précieux témoignage et l’importance du soutien communautaire dans la gestion de la santé.

Moment phare de cette journée, la conférence médicale « Le rein, le héros silencieux » menée par Dr Tom Buck, médecin-spécialiste en médecine interne et néphrologie, a éclairé le grand public sur le fonctionnement complexe des reins, ainsi que sur les signes et symptômes des maladies rénales souvent négligés.

La présence d’Anne Knepper, Cheffe du restaurant Public House, Casino Luxembourg, a été un véritable honneur pour cet événement. Les participants ont pu déguster ses recettes saines et savoureuses.

Augenheilkunde in Luxembourg

Von der Augenarztpraxis bis zum Service National d’Ophtalmologie Spécialisée

High-End-Augen- und -Notfallmedizin in Luxemburg

Über neue Wege und Möglichkeiten in der Augenheilkunde: ein Gespräch mit Priv. Doz. Dr. Michelle Berna-Thill, Referenzärztin beim Service National d’Ophtalmologie Spécialisée (SNOS), und Dr. Philippe Steinmetz, Augenarzt und Koordinator im Centre hospitalier du Nord (CHdN)

VON JEAN-PAUL SCHNEIDER

Die Ophthalmologie oder Augenheilkunde umfasst die Prävention, Diagnose und medizinische Behandlung von Erkrankungen rund um das Sehorgan. Im Einzelnen befasst sich dieser Teilbereich der Medizin sowohl mit Störungen in der visuellen Wahrnehmung als auch mit Erkrankungen und Verletzungen des Auges und der umliegenden Strukturen. Die Abteilung Ophthalmologie der Hôpitaux Robert Schuman (HRS) ist seit Februar 2019 Service National d’Ophtalmologie Spécialisée (SNOS) und hat unter anderem als Aufgabe die durchgehende Versorgung von schweren oder komplexeren Augenerkrankungen, die vor 2019 in ausländische Einrichtungen überwiesen wurden. Health Bells unterhielt sich mit Augenärztin Priv. Doz. Dr. Michelle Berna-Thill und Augenarzt Dr. Philippe Steinmetz, ophthalmologischer Koordinator des Centre hospitalier du Nord (CHdN), über die Arbeit im SNOS und die Zusammenarbeit mit den anderen Augenabteilungen und Augenarztpraxen des Landes, die häufigsten Augenkrankheiten, den Fortschritt in der medikamentösen Behandlung von Augenerkrankungen sowie die bildgebende Diagnostik und die Prävention in der Augenheilkunde.

Dr. Michelle Berna-Thill betont: „Luxemburg verfügt über eine sehr gute augenärztliche Versorgung. Für die Behandlung von komplexeren Augenleiden können die Augenärzte ihre Patienten an den SNOS überweisen.“ Im Notfall wendet man sich aber zunächst entweder an den eigenen bzw. einen anderen verfügbaren Augenarzt oder an den Notfalldienst des nächstgelegenen Krankenhauses, den CHEM in Esch/Alzette, den CHdN in Ettelbrück sowie den CHL oder die HRS in Luxemburg-Stadt. Die Untersuchung und Behandlung wird hier je nach Befund vom Notarzt oder vom diensthabenden Augenarzt durchgeführt.

Dem SNOS stehen am Standort des Hôpital Kirchberg der Hôpitaux Robert Schuman eine ambulante Poliklinik, stationäre Betten und zwei OP-Säle zur Verfügung, in denen Patienten entweder ambulant oder stationär behandelt werden. „Der SNOS ist ein so genanntes tertiäres Versorgungszentrum  mit Kompetenzen und Geräten zu Diagnostik und Therapie, die in einem kleinen Land wie Luxemburg nicht an allen Krankenhäusern vorgehalten werden müssen“, sagt Dr. Berna-Thill.

In der ambulanten Poliklinik des SNOS kommen so hochspezialisierte Diagnosegeräte wie eine Weitwinkelkamera oder ein lenkbarer Laser zum Einsatz, im OP Mikroskope und Apparate zur Netzhautchirurgie. „Das Mehr von ein paar Funktionen dieser Instrumente erlaubt es uns, die Behandlung von Krankheitsbildern im Land durchführen zu können, ansonsten wir diese PatientInnen ins Ausland überweisen müssten“, erklärt Dr. Berna-Thill. „In der Poliklinik können wir seit Anfang des Jahres eine Netzhaut- und Uveitis-Sprechstunde anbieten.“

Zitat: „Der SNOS hat unter anderem als Aufgabe die durchgehende Versorgung von schweren oder komplexeren Augenerkrankungen, die vor 2019 in ausländische Einrichtungen überwiesen wurden.“

Was die chirurgischen Eingriffe betrifft, so informiert Dr. Berna-Thill: „Bei der Mehrheit der
10 000 Augen-OPs, die in den Hôpitaux Robert Schuman durchgeführt werden, handelt es sich weiterhin um die Kataraktchirurgie (Grauer Star) und die intravitrealen Injektionen, die einfach sehr häufig sind und in jeder ophthalmologischen Fachabteilung eines Krankenhauses durchgeführt werden. Da der SNOS jedoch 24 Stunden, sieben Tage die Woche geöffnet hat und über spezialisierte Augenärzte und OP-Pflegerinnen verfügt, können wir auch Notfälle wie u. a. Netzhautablösungen und schwerwiegende, z. B. offene Augenverletzungen versorgen. Dasselbe Team führt unter der Woche aber auch viele programmierte Netzhautchirurgien sowie Glaukom- und Schiel-OPs durch. Ein weiteres Projekt, das wir in naher Zukunft anstreben und umsetzen wollen, sind partielle Hornhauttransplantationen.“ Die vier Krankenhäuser des Landes sind an die LIONS-Hornhautbank Saar-Lor-Lux, Trier/Westpfalz der Uni Homburg angeschlossen.

Statistisch gesehen, fielen in Luxemburg täglich zwischen 20 und 40 Augennotfälle an, wovon 90 Prozent in den Praxen der niedergelassenen AugenärztInnen behandelt würden, weitere zehn Prozent der Fälle benötigten vielleicht noch zusätzlich eine bildgebende Untersuchung oder den Rat eines weiteren Facharztes, und lediglich ein Prozent aller Notfälle – etwa 200 Jahr pro Jahr – müssten im SNOS behandelt werden. „Unser jährliches Benchmarking zeigt eine Erfolgsquote bzw. Komplikationsrate, die mit dem Ausland vergleichbar ist“, so Dr. Berna-Thill weiter.

„Es ist immer wieder ermutigend, wenn man sieht, wie es bei manchen Eingriffen wie der Behandlung einer speziellen Kataraktform, dem Einsetzen einer künstlichen Iris oder bei weiteren Behandlungsmethoden zu spektakulären Ergebnissen mit so genanntem WOW-Effekt kommt“, bestätigen beide Gesprächspartner.

Häufigste Augenerkrankungen

Die häufigsten Augenerkrankungen in Luxemburg bedürften eher einer konservativen Therapie. Zu diesen gehören laut Dr. Philippe Steinmetz das trockene Auge, Fehler der Brechkraft des Auges oder der Grüne Star (Glaukom).

Zitat: „Beim menschlichen Auge handelt es sich um ein fabelhaftes Organ, weil es relativ einfach zugänglich ist.“

„Die Ophthalmologie ist ein sehr bildlicher Fachbereich“, fährt Dr. Steinmetz fort. „Die Aufnahmen mit der optischen Kohärenztomografie sind ohne Strahlenbelastung, zudem sind sie nicht invasiv und kontaktlos, und es können auf den Mikrometer genaue Details gemessen und Pathologien nachgewiesen werden, die man nicht mit der herkömmlichen Spaltlampenuntersuchung identifiziert bekommt. Heutzutage ist die moderne bildgebende Untersuchung ein hervorragendes Instrument, weil sie einfach und schnell ist, nicht schmerzt und keine Nebenwirkungen erzeugt. Die Bilder werden außerdem digital gespeichert und können auch noch nach fünf, zehn oder 20 Jahren miteinander verglichen werden“, so Dr. Steinmetz.

Und der Einzug von KI (Künstliche Intelligenz) in die Augenheilkunde ist auch nicht mehr aufzuhalten. So ist es bereits möglich, mit Hilfe von KI Netzhautbilder auszuwerten und in der Früherkennung von Netzhautkomplikationen z. B. bei Diabetikern einzusetzen. Noch experimentell ist die KI-unterstützte Früherkennung von Herz-Kreislauf-Erkrankungen oder neurodegenerativen Erkrankungen wie Demenz oder Morbus Parkinson.

„Beim menschlichen Auge handelt es sich um ein fabelhaftes Organ, weil es relativ einfach zugänglich ist“, unterstreicht Dr. Philippe Steinmetz. „Injektionen ins Auge sind einer der häufigsten Eingriffe für bestimmte Netzhauterkrankungen bei Diabetikern, Augenthrombosen oder altersbedingter Makuladegeneration. Bedingt durch die ständige Entwicklung im Pharma-Bereich können immer kleinere Volumen mit höherer Konzentration verabreicht werden, wobei es zu wesentlich weniger systemischen Nebenwirkungen kommt als dies vielleicht bei anderen Therapien weiterer Organe der Fall ist. Aktuell erscheinen Arzneien auf dem Markt, die immer länger wirken, d. h. der Patient braucht weniger Injektionen“, sagt Dr. Steinmetz. Irgendwann in naher Zukunft werde es sicherlich auch eine Art Depot- oder Carrier-System in Form eines Implantats für das Auge geben, das nur ein- oder zweimal im Jahr mit Medikamenten aufgefüllt werden muss, jedoch täglich eine bestimmte Menge an Wirkstoff abgibt, zum Beispiel in der Behandlung der genannten Netzhauterkrankungen oder des Glaukoms.

Augenprobleme beim Kleinkind

Viele Menschen fragen sich, wie man feststellen kann, ob ein Kleinkind Probleme mit dem Sehvermögen hat, zumal ein Baby die Welt bis zum sechsten Monat eher schemenhaft erlebt. „Um das herauszufinden, gibt es einen einfachen, alteingesessenen Trick“, erklärt Dr. Steinmetz. „Man nimmt eine Kamera und schießt ein paar Bilder von den Augen des Babys; haben beide Augen den unerwünschten Rotstich, dann ist das ein gutes Zeichen, dass mit den Augen des Kindes soweit alles in Ordnung ist.  Leuchtet eine Pupille rot und die andere schwarz, ist es zwar nicht dringend, aber trotzdem ratsam, zeitnah die Augen von einem Ophthalmologen untersuchen zu lassen; es könnte nämlich sein, dass ein einseitiges bzw. wechselseitiges Schielen vorliegt. In diesem Fall sollte eine Brillenanpassung gegebenenfalls eine Amblyopie-Behandlung erfolgen, um eine Schwachsichtigkeit zu korrigieren. Wenn auf dem Foto eine Pupille rot und die andere weiß leuchtet, ist dringend eine Abklärung erforderlich. Hierbei sollte eine angeborene Katarakt oder ein Netzhauttumor ausgeschlossen werden.“

Prävention in Luxemburg

„Jedes Neugeborene bzw. Kleinkind wird jedoch regelmäßig vom Pädiater im Rahmen der vorgeschriebenen Vorsorgeuntersuchungen, zu denen auch die Untersuchung der Augen gehört, gesehen“, fügt Dr. Berna-Thill hinzu. „Einzigartig in Luxemburg ist des Weiteren, dass jede Familie in Luxemburg vom Gesundheitsministerium eingeladen wird, ihr Kind im Alter von zehn und 40 Monaten vom staatlichen Service d’Orthoptie auf eine mögliche Fehlsichtigkeit oder Augenerkrankung untersuchen zu lassen. Später werden die SchülerInnen im Précoce, in der Grundschule sowie im Sekundarunterricht regelmäßig auf ihr Sehvermögen hin kontrolliert. Somit sollten praktisch alle Problemfälle erkannt werden.“

Im Erwachsenenalter, so Dr. Steinmetz, sei die Früherkennung von Augenerkrankungen wichtig, die für den betroffenen Menschen sehr lange symptomlos verliefen, wie das relativ häufige chronische Glaukom. So sollte jeder Mensch bis zum 40. Lebensjahr wenigstens ein- bis zweimal einen Augenarzt gesehen haben. Mit fortschreitendem Alter sollte der Weg zum Ophthalmologen sogar des Öfteren erfolgen. Menschen mit Diabetes sollten zwingend einmal im Jahr den Augenarzt aufsuchen. „Die diabetische Retinopathie kann zu 90 Prozent vermieden werden, wenn sie früh genug erkannt wird.  Hier ist unser gesamtes Gesundheitssystem gefordert, mit einer zeitgemäßen Strategie zu Aufklärung und Früherkennung, in Zusammenarbeit mit den Hausärzten, unseren Kollegen aus der Augenheilkunde und den anderen Fachrichtungen, dem Gesundheitsministerium, der Krankenkasse und den Patienteninteressenvertretungen.“

Echo-psy

BOITE À OUTILS POUR GÉRER LES MOMENTS DE DÉTRESSE EMOTIONNELLE

(par Giuliana Andreini et Myriam Kolber)

Vous êtes parfois submergés par des émotions ou sensations corporelles débordantes et vous avez l’impression de perdre la maîtrise de votre corps.

Ne vous inquiétez pas, c’est une réaction normale de notre organisme qui se met en alerte pour réagir à un état de stress aigu.

Nos réflexes de défense instinctifs sont activés. Nous risquons de perdre le contrôle et de virer dans la panique, la rage, la sidération ou l’effondrement.

Notre cerveau est alerté et active notre corps, pour nous permettre de faire face à un potentiel danger avec des réactions de survie, la fuite (flight), le combat (fight), ou le figement (freeze).

Le système nerveux sympathique se met en route : accélération de l’activité cardiaque et respiratoire, augmentation de la tension artérielle et de la transpiration, etc.

Un état de stress prolongé au contraire, affaiblit les réserves énergétiques de l’organisme et a des impacts négatifs sur les systèmes cardio-vasculaire (tension artérielle élevée p.ex.) et immunitaire et nous conduit à l’épuisement.

L’ANCRAGE DANS LE CORPS ET DANS LE PRESENT : DES RESSOURCES A NOTRE PORTÉE

S’ORIENTER

Si un état de stress aigu, l’angoisse ou la rage nous entraînent vers l’insécurité et le danger, nous pouvons ramener l’attention de notre cerveau à la sécurité du présent.

Regardez autour de vous pour vous repérer dans l’espace et nommez :

  • 5 choses que je vois
  • 4 choses que je peux toucher
  • 3 choses que je peux entendre
  • 2 choses que je peux sentir
  • 1 choses que je peux goûter

Inspirez et expirez lentement.

Regardez les personnes qui vous entourent.

Recherchez un contact visuel.

Parlez à quelqu’un.

BOUGER

C’est une ressource essentielle pour diminuer l’intensité des sensations corporelles et apaiser l’état émotionnel.

Si notre corps est trop activé, notre cerveau ne fonctionne pas, nous ne pouvons pas réfléchir pour trouver une solution ou demander de l’aide.

  • Se tenir droit ou s’étirer
  • Marcher ou prendre de l’air
  • Taper les pieds sur le sol, sautiller
  • Taper ou frotter les mains
  • Serrer les poings

RESPIRER

Nous ne pouvons pas ne pas respirer! Maitriser la respiration en fonction de notre état émotionnel est un outil formidable. Elle nous permet d’agir sur nos poumons et indirectement ralentir les battements cardiaques.

La respiration en cas d’émotion intense :

  • Inspirer pendant 3 secondes,
  • Retenir le souffle 4 secondes,
  • Puis souffler pendant un long moment d’au moins 5 secondes.

L’expiration stimule le système nerveux parasympathique qui met notre corps dans un état de repos.

LA TROUSSE DE SECOURS D’URGENCE

Créer une petite boîte ou une pochette avec une sélection d’objets qui permettent d’apaiser le niveau de détresse en utilisant les 5 sens :

  • Sentir : parfum, huiles essentiels (lavande, menthe poivrée), baume de tigre
  • Goûter : pastilles, chewing-gum, gingembre, boire (eau ou thé)
  • Entendre : musique ou bruits apaisants   
  • Toucher: objet doux, pierre lisse, bague ou balle antistress
  • Voir: image positive, regarder un paysage ou photo de vacances, des films rassurants ou drôles

Entraînez-vous ! On n’apprend pas à nager pendant un tsunami.

Références :

  • Emmanuel Contamin, Prenons-soin de nous ! Guide pratique d’auto-thérapie, 2018

Dossier thématique – Ophtalmologie

Notfall Auge

Von Dr Michelle Berna-Thill, Augenärztin

Samstagmorgen in der Augen-Poliklinik des Krankenhauses Kirchberg. Die Notaufnahme hat Patienten mit Augenproblemen gesammelt und sie zur diensthabenden Augenärztin, die an zuvor festgelegten Zeiten hier Notfallpatienten untersucht, weitergeleitet. Die erste Patientin ist mit einem geröteten und verklebten Auge aufgewacht. Die junge Kontaktlinsenträgerin hat Glück, denn sie hat nur eine Bindehautentzündung. Sie bekommt ein Rezept für Augentropfen ausgehändigt sowie den Hinweis, in den nächsten Tagen auf Kontaktlinsen zu verzichten.

Der zweite Patient, ein älterer Herr, wurde vor 2 Tagen mit einer Injektion ins Auge behandelt und hat immer noch Schmerzen und verschwommenes Sehen. Die Augenärztin kann den Patienten beruhigen: Das Sehvermögen hat sich nicht verschlechtert, und das Auge ist nicht entzündet. Sie verschreibt ihm befeuchtende Augentropfen. Der Patient entschuldigt sich dafür, am Wochenende die Notaufnahme aufgesucht zu haben. Die Ärztin erklärt ihm, dass es bei einem frisch operierten Auge im Zweifelsfall immer sicherer sei, das Auge untersuchen zu lassen.

Der nächste Patient wurde vor 3 Monaten am Grauen Star operiert und sieht jetzt seit einer Woche Blitze und eine Art Spinnengewebe. Die Ärztin appliziert pupillenerweiternde Tropfen und bittet den Patienten um 30 Minuten Geduld. In der Zwischenzeit untersucht sie weitere Patienten. Die Untersuchung ergibt schließlich zwei Netzhautlöcher. Der Patient ist erleichtert, dass keine Netzhautablösung vorliegt. Hätte diese überhaupt am Wochenende behandelt werden können? Die Augenärztin versichert ihm, dass an 7 Tagen in der Woche, einschließlich an Feiertagen, ein Team zur Behandlung von Netzhautablösungen im Service National verfügbar sei. Dennoch wäre es sicherer gewesen, sich bereits zu Wochenbeginn beim Augenarzt oder in der Notaufnahme zu melden. Für heute reicht eine Laserbehandlung aus.

Gegen 13 Uhr werden noch zwei neue Patienten in die Notaufnahme geschickt. Ein Mann ist beim Joggen gestürzt und hat sich an Auge und Nase verletzt. Im CT zeigt sich eine Fraktur der Augenhöhle. Der Mann wird in den nächsten Wochen und Monaten regelmäßig von Augenärzten weiterbetreut und an Auge und Augenhöhle operiert. Der zweite Patient ist ein 4-jähriges Kind. Die Mutter hat ihm versehentlich mit dem Finger ins Auge gestochen. Das Kind ist gut gelaunt und hat keine Probleme am Auge. Die Untersuchung ist normal.

Fazit: Wer in Luxemburg ein akutes Augenproblem hat und nicht von seinem Augenarzt gesehen werden kann oder keinen Augenarzt hat, kann sich jederzeit in der Notaufnahme der nächstgelegenen diensthabenden Klinik melden. Die Notaufnahme verfügt über ein Triage-System und entscheidet, ob der Patient vom Notarzt oder vom diensthabenden Augenarzt untersucht wird. Generell gilt: Neu aufgetretene Symptome (rotes Auge, Sehverschlechterung, Sehstörungen usw.) sowie frisch operierte Augen und Verletzungen gehören im Zweifelsfall untersucht. Zum Glück sind die Probleme oft harmlos.

Retour de mission en Angola

Entretien avec Lucie Fernandes Da Silva, infirmière anesthésiste aux Hôpitaux Robert Schuman

Par Alizee Villance

La Fondation CBM Luxembourg a été reconnue comme fondation d’utilité publique en mars 2021. Elle soutient des projets visant à prévenir ou à traiter la cécité évitable ou encore à intégrer des personnes handicapées dans la société. Son travail actuel cible trois pays en développement, à savoir l’Angola, le Laos et Madagascar. En janvier 2024, Michelle Berna-Thill (médecin-ophtalmologue et administratrice de la Fondation), Lucie Fernandes Da Silva (infirmière anesthésiste) et Isabelle Schwall (administratice de la Fondation) se sont rendues en Angola afin de s’échanger avec les partenaires CBM du Instituto Oftalmologico Nacional d’Angola (IONA), plus grand centre ophtalmologique du pays.

Le constat est presque immédiat : il y a un manque cruel de matériel médical pour procéder aux actes chirurgicaux nécessaires et manque de locaux nécessaires pour faire face à l’afflux massif de malades. La pauvreté est également palpable dans les rues. Il y a un sérieux stigmate des maladies et du handicap. Les enfants malades sont souvent exclus de la société et discriminés, raison pour laquelle bien des parents préfèrent ignorer les anomalies constatées plutôt que de se tourner vers un professionnel de santé ou médecin, de surcroît rares dans beaucoup de régions du pays. Malheureusement, les yeux blessés doivent beaucoup trop souvent être enlevés et les tumeurs de l’œil sont souvent mortelles chez les enfants. C’est donc une des volontés du Dr Luisa Paiva, directrice de l’IONA d’éduquer les parents et les enfants en les incitant à aller à l’école, de faire accepter le diagnostic et pouvoir procéder rapidement au traitement.  

Un véritable échange

Bien que les pathologies oculaires soient aujourd’hui similaires à celles de nos pays, les conditions d’hygiène sont beaucoup plus négligées, à nouveau par manque de moyens. C’est pourquoi Lucie, infirmière anesthésiste aux HRS a proposé une présentation sur la stérilisation du matériel d’un bloc opératoire au Luxembourg. En effet, en Angola, les fonds manquent pour assurer une stérilisation correcte du matériel et l’on recourt souvent à des techniques plus rudimentaires. Dans l’auditoire, des jeunes médecins en voie de spécialisation en ophtalmologie et des infirmiers ont profité de formations théoriques et pratiques  à l’opération de la cataracte financée par la Fondation.

Suite au don des Hôpitaux Robert Schuman d’un appareil OCT (Optical Coherence Tomography)- angiographe combiné, procédé d’imagerie oculaire  permettant d’obtenir en quelques secondes à minutes des des images de la rétine de l’oeil, le Dr Michelle-Berna-Thill a tenu des présentations théoriques et pratiqué, ensemble avec les médecins et techniciens du service, des examens OCT-angiographie sur des patients présentant des pathologies rétiniennes d’ étiologie inconnue.

« Ici, nous avons beaucoup de gâchis, de matériel que l’on jette car il est périmé de quelques jours. Dans des pays comme en Angola, ce matériel pourrait encore servir. Je collecte, par exemple, du matériel périmé d’anesthésie, notamment pour les intubations difficiles, car ils n’ont pas ce genre de matériel, que je pourrai emmener avec moi l’année prochaine. Il faudrait un mouvement plus large au niveau luxembourgeois car nous pourrions être en mesure de les aider sans trop d’efforts » annonce Lucie Fernandes Da Silva.

Pour plus de renseignements sur la Christoffel Blannemissioun, rendez-vous sur www.cbm.lu

Ophtalmologie pédiatrique : l’importance du dépistage précoce

Par Béatrice Bodgan, orthoptiste-chef de service, Ministère de la Santé et de la sécurité sociale

Vision test 10/40 est le nouveau nom d’un dépistage précoce réalisé depuis 40 ans par le service d’orthoptie de la Direction de la santé qui consiste en un test de vision chez tous les enfants de 10 et 40 mois ayant répondu à l’invitation.

Pour évaluer la vision d’un enfant, il n’est pas indispensable que celui-ci sache parler. Les tests effectués à l’âge de 10 mois permettent de s’assurer que les yeux sont bien alignés, que les muscles oculaires remplissent leur fonction et que les yeux ne présentent pas de défaut visuel important. A cet âge, un bon équilibre entre les deux yeux est primordial pour le développement normal de la vision. Si le vision test met en évidence une suspicion d’un trouble visuel important, l’enfant est alors redirigé vers un ophtalmologue. Un examen plus approfondi, avec idéalement instillation de gouttes pour dilater les pupilles, permet de prendre des mesures plus précises et d’effectuer un examen du fond d’œil. Le médecin décide alors de la nécessité d’une prise en charge ophtalmologique précoce.  La prescription d’une correction optique peut également s’effectuer à tout âge grâce à des mesures objectives. Si le vision test met en évidence un trouble moins important, l’enfant reste sous surveillance au service d’orthoptie et est de nouveau convoqué à un test complémentaire pour suivre l’évolution.

L’âge de 40 mois (un peu plus de 3 ans), est idéal pour faire un examen plus complet de la vision. Si l’enfant comprend les instructions données et coopère, il est possible de quantifier la vue de loin ainsi que la qualité de l’utilisation synchrone des deux yeux. La mesure de la réfraction est de nouveau réalisée. Si les tests ne montrent aucune anomalie, l’enfant est revu au cycle 1.1 de l’école fondamentale.

Le vision test est effectué par un orthoptiste du service d’orthoptie qui le note dans le carnet de santé de l’enfant. Le pédiatre est ainsi informé sur le résultat normal du test ou sur la nécessité d’un examen ophtalmologique.

Le service d’orthoptie a ainsi effectué près de 11.000 vision test en 2023. 11% des enfants dépistés présentaient un défaut visuel qui nécessitait une prise en charge ophtalmologique.

Pour plus d’informations : Dépistage visuel – Portail Santé – Luxembourg (public.lu)

Interview

Zwei Organisationen – ein Ziel„Wir öffnen Augen“

Interview mit Diane Wolter, Präsidentin der Christoffel Blindenmission Luxemburg (CBM), und Frank Groben, Direktor des Centre pour le développement des compétences relatives à la vue (CDV)

VON JEAN-PAUL SCHNEIDER

Sehbehinderung ist die am häufigsten verbreitete Behinderung in Luxemburg. Der Statec und das Familienministerium haben im April die ersten Daten über Behinderungen in Luxemburg präsentiert. Diese ergeben, dass 56 000 Personen, d. h. 8,7 Prozent der Bevölkerung, mit einer Sehbeeinträchtigung leben. Somit ist diese Einschränkung die, von der am meisten Menschen in Luxemburg betroffen sind. Wir sprachen mit CBM-Präsidentin Diane Wolter und CDV-Direktor Frank Groben über ihre Arbeit und wie ihre verschiedenen Aktivitäten sich zum Wohl der Menschen ergänzen.

Madame Diane Wolter und Herr Frank Groben, können Sie uns ihre beiden Organisationen kurz vorstellen?

Diane Wolter (DW): CBM Luxemburg ist eine gemeinnützige luxemburgische Stiftung, die 2021 gegründet wurde, mit dem Ziel, Blindheit und Sehschwächen zu vermeiden und zu behandeln, und dies im Besonderen in drei ausgewählten Entwicklungsländern: Angola, Laos und Madagaskar. CBM ist die Abkürzung für Christoffel-Blindenmission. Ihr Gründer Ernst Jakob Christoffel (1876-1955) war ein deutscher evangelischer Pastor, der sich bereits Anfang des 20. Jahrhunderts um Waisenkinder mit einer Behinderung kümmerte. Diese Initiative wurde 1956 von CBM Deutschland aufgegriffen sowie durch die Gründung neuer CBM-Einheiten erweitert. Mittlerweile gibt es zehn Organisationen, die der CBM-Familie angehören. Da CBM Luxemburg klein ist, können wir nicht sämtliche sensorische und körperliche Defizite abdecken. Deshalb haben wir uns für die Behandlung einer Behinderung, der Sehschwäche, entschieden.

Frank Groben (FG): Der CDV (Centre pour le développement des compétences relatives à la vue) ist eine staatliche Verwaltung, die per Gesetz von 2018 deren Vorgänger, das IDV (Institut pour déficients visuels), ablöste. Der CDV beschäftigt über 100 Angestellte und untersteht dem Unterrichtsministerium. Er unterhält keine eigenen Schulklassen. Alle seine SchülerInnen besuchen eine Regelschulklasse. Ziel und Zweck des CDV sind, die SchülerInnen mit einer Sehschwäche ab dem Cycle 1 bis zu den Hochschulstudien zu unterstützen. Aus diesem Grund ist der CDV vor allem ein Kompetenzzentrum, in dem nicht nur Sonderschullehrer, sondern sehr viele Spezialisten wie Low-Vision Orthoptisten, Neuropsychologen, 3D-Zeichner, Informatiker, Techniker, Sozialarbeiter, Transkriptionsschreiber zusammenarbeiten.

ZITAT: „Der technologische Fortschritt ist sehr vorteilhaft und nutzbringend für die blinden und sehbehinderten Menschen.“

Wie kann sehbehinderten Menschen mit digitaler Technik geholfen werden?

FG: In einem Smartphone oder Tablet sind alle Hilfen enthalten, die ein Sehbehinderter benötigt. Diese Geräte können ihm alle möglichen Texte vorlesen, und über Bluetooth kann er sämtliche Peripherieinstrumente anschließen wie z. B. Braille-Zeilen, mit denen man taktil lesen kann. Früher musste man für das Abo einer solchen Sprachsoftware mit entsprechender Schnittstelle zwischen den Geräten Tausende Euro zahlen. Heute sind alle diese Komponenten gratis in einem Smartphone oder Tablet vereint. Demnach ist der technologische Fortschritt sehr vorteilhaft und nutzbringend für die blinden und sehbehinderten Menschen. Er öffnet Welten.

Auf welche Zielgruppe ist der CDV ausgerichtet?

FG: Unsere SchülerInnen haben einen Intelligenzdurchschnitt, den man auch bei anderen Lernenden vorfindet. Wenn man jetzt nur den Faktor kognitive Leistungen in Betracht zieht, dann findet man beim CDV jene, die mit einer Jahresdurchschnittsnote von 56 im Athenäum nach Harvard studieren gehen, obschon sie fast blind sind, und andere, die sich im heimischen Schulsystem auf das Berufsleben vorbereiten. Der CDV unterstützt sehbehinderte SchülerInnen in ihrer Ausbildung sowohl für intellektuelle als auch handwerkliche Berufe.

Ein wesentliches Stück an Lebensqualität schenken

Und welche Zielgruppe betreut die CBM?

DW: Gemäß WHO leiden 2,2 Milliarden Menschen weltweit unter einem visuellen Defizit oder sind blind. Davon hätte mehr als einer Milliarde geholfen werden können, sei es durch eine Katarakt-OP (Grauer Star), durch eine Sehhilfe wie eine Brille oder eine andere medizinische Behandlung. Die Betroffenen leben aber oft in ländlichen Gegenden von am wenigsten entwickelten Ländern; dabei handelt es sich oft um Frauen, Menschen mit Behinderung oder Leute mit wenig finanziellen Mitteln. Und genau dies hat uns dazu bewogen, dort zu helfen. Hierzulande ist eine Katarakt-OP eine Routinesache, während in unseren Zielländern die Menschen erblinden, weil sie nicht entdeckt werden dadurch, dass sie keinen Zugang zu medizinischer Hilfe haben. Das Leitmotiv von CBM Luxemburg lautet demnach, den Menschen in diesen Ländern wieder ihr Sehvermögen und damit ein wesentliches Stück an Lebensqualität zu schenken.

Welche Aktivitätsbereiche werden von CBM Luxemburg und CDV abgedeckt?

DW: CBM finanziert größtenteils Katarakt-OPs, da durch einen relativ einfachen chirurgischen Eingriff das Sehvermögen wieder hergestellt werden kann. Mit 35 Euro für Leistung und Material bei einem Erwachsenen und 150 Euro bei einem Kind kann das Sehvermögen eines Menschen gerettet werden. CBM finanziert des Weiteren die Ausbildung von Augenärzten, die vor Ort eingesetzt werden. Unser Ansatz ist es, soviel wie möglich Fachleute im Zielland auszubilden, weil es unser Anliegen ist, das Knowhow vor Ort zu haben und es auch dort zu behalten. Wir wollen den Menschen vor Ort helfen, indem wir junge einheimische Fachärzte ausbilden, die das Wissen der Augenheilkunde und die Technik der Augenchirurgie beherrschen.

ZITAT: „Der Grundsatz, den CBM Luxemburg und CDV teilen, besteht in der Befähigung zur Autonomie.“

FG: Bereits einem Kleinkind, bei dem bei der Geburt festgestellt wird, dass es blind ist, wird geholfen. Hier unterscheidet sich der CDV von der Schulmedizin. Indem CBM Luxemburg  aber vornehmlich Menschen betreut, für die es noch keine medizinische Hilfe gibt, kümmern wir bei CDV uns präventiv um Kinder und Menschen, wo Hilfe eigentlich von vornherein gewährleistet ist. Wir unterscheiden uns also von CBM Luxemburg, indem wir so genannte Kollateralschäden und Sekundärprobleme vermeiden helfen. Die Aufgabe von CDV besteht des Weiteren auch in der Sensibilisierung, der Frühförderung und Elternberatung.  Das Prinzip ist, die Eltern oder Betreuer, zu ermutigen und zu befähigen, die Aufgaben, die sich bei einem sehbehinderten Kind stellen, selbst zu übernehmen. CDV stellt den Erziehungsberechtigten das Material für jede Entwicklungsstufe zur Verfügung. Der Grundsatz, den wir mit CBM Luxemburg teilen, besteht in der Befähigung zur Autonomie.

DW: CBM Luxemburg ist ausschließlich in den drei vorgenannten Entwicklungsländern aktiv. In Luxemburg beschränkt sich unsere Aktivität hauptsächlich auf die Projektplanung in Zusammenarbeit mit dem Verwaltungsrat, in dem Frank Groben sowie auch Dr. Michelle Berna-Thill, HRS-Ophthalmologin, als ehrenamtliche und engagierte Mitglieder vertreten sind.

Sensibilisierung und Prävention

Gibt es Interaktionen bzw. eine Zusammenarbeit zwischen CBM Luxemburg und CDV?

FG: Die Aktivitäten von CDV und CBM Luxemburg ergänzen sich insgesamt. Es gibt fast keine Überschneidungen, außer die Sensibilisierung und die diesbezügliche Vorgehensweise.

Können Sie uns das ein oder andere Beispiel geben?

FG: CDV betreut neben Kleinkindern und Schülern auch ältere Menschen im Rahmen der Formation des Adultes und begleitet junge Erwachsene beim Übergang ins Berufsleben, damit sie bei ihrem Arbeitgeber an einem inklusiven Arbeitsplatz eingesetzt werden und nicht einen geschützten Arbeitsplatz für Menschen mit einer Behinderung in Anspruch nehmen müssen.

DW: 2022 hat der CDV der Stiftung CBM Luxemburg didaktisches Material für Sehbehinderte, das für luxemburgische Verhältnisse technisch bereits überholt war, gegen den symbolischen Euro zur Verfügung gestellt. Dabei handelt es sich um wertvolle Hilfen, die CBM Luxemburg an eine Schule für sehbehinderte Kinder in Madagaskar weitergeleitet hat. CBM hat die Kosten für den Versand und die Installation  des Materials vor Ort mit Spendengeldern finanziert. Ein ähnliches Projekt hatten wir mit den Hôpitaux Robert Schuman, von denen CBM ein OCT-Gerät (OCT = Optische Kohärenztomografie) geschenkt bekam.

FG: Ein weiteres Beispiel ist das Erlebnismobil, das wir Anfang Mai in enger Zusammenarbeit mit  CBM Schweiz für zwei Wochen zur Verfügung gestellt bekamen und mit dem wir in Luxemburg auf Tour gingen und eine Sensibilisierungskampagne durchführten. Am 6. Mai waren wir auf dem HRS-Gelände, des Weiteren waren wir u. a. in Schulen zu Gast, mit dem Ziel, unter den Logos von CBM und CDV, die Öffentlichkeit zu informieren, was es heißt, eine Sehbeeinträchtigung zu haben und wie den Menschen, vor allem in Drittländern, mit relativ bescheidenen Mitteln geholfen werden kann, denn vor allem eine Visusminderung im Kindesalter muss immer abgeklärt werden, da die Behandlung der kindlichen Katarakt im jugendlichen Alter nicht mehr den erhofften Erfolg bringt.

Maximale Autonomie erreichen

Wie sieht der Alltag des CDV in Sachen Angebotsvielfalt aus?

FG: Neben der schulischen Unterstützung im Regelschulsystem bieten wir u. a. maßgeschneiderte Hilfsmittel wie Spezialhefte oder spezielle Lineale für sehbehinderte SchülerInnen an. In unserem Medienzentrum stellen wir Lehrbücher in digitaler Form gemäß dem Matterhorn-Protokoll definierten Textformaten zur Verfügung. Für die Kommunal-, Chamber- oder Europawahlen statten wir die Wahlbüros in ganz Luxemburg mit Wahlschablonen aus. Diese sind nicht nur für Menschen mit einer Sehbeeinträchtigung, sondern auch für Menschen mit motorischen Störungen wie Parkinsonpatienten geeignet. Jeder Schüler des CDV erhält ein iPad oder Laptop, Braille-Zeilen sowie Videolupen von uns; ein Standardequipment eines Schülers beläuft sich in Luxemburg auf fast 10 000 Euro. Wir schreiben die Premières-Examen sehbehindertengerecht um und machen Expertisen zur Arbeitsplatzgestaltung für die Pflegeversicherung usw.

Welche Projekte ihrer beiden Organisationen liegen Ihnen besonders am Herzen?

DW: Für CBM Luxemburg ist es das Angola-Projekt, das wir selbst entworfen und ausgearbeitet haben und dementsprechend auch begleiten. Binnen drei Jahren haben wir bereits sieben Augenärzte und zwei Krankenschwestern ausgebildet. Des Weiteren haben wir ein „Wetlab“ aufgebaut und mehr als 3 000 Kits für Katarakt-OPs hingeschickt. Vor kurzem waren auch zwei CBM-Verwaltungsratsmitglieder vor Ort und haben eine neue Absichtserklärung für eine Zusammenarbeit über die kommenden drei Jahre unterschrieben.

FG: Wir führen als CDV zusammen mit fünf europäischen Universitäten ein europäisches Forschungsprojekt an, mit dem Ziel, die Digitalisierung von Lehrbüchern schneller, standardisierter und somit noch preisgünstiger anzubieten. Das Projekt läuft über zwei Jahre und wird europäisch bezuschusst. Ein weiteres sehr wichtiges Projekt für uns als CDV ist die Sensibilisierung und Prävention in den Schulen. Wir führen die systematische Früherkennung einer Sehbehinderung in Zusammenarbeit mit der Universität Luxemburg im Cycle 2.1 der Grundschulen durch. Durch dieses Projekt sehen wir im Prinzip sämtliche Kinder, die eventuell ein Problem in der visuellen Wahrnehmung haben könnten. Um den Aufwand überschaubar zu halten, bedienen wir uns der standardisierten Prüfungen, an denen jedes Kind teilnimmt. Durch deren Kriterien finden wir nicht nur heraus, ob ein Kind periphere (Augen) oder aber zentrale (hirnorganische Verarbeitungsprozesse) visuelle Sehbeeinträchtigungen vorweist, sondern auch ob eine diesbezügliche funktionelle Beeinträchtigung im Alltag vorliegt.

Diététique : un produit – une recette

L’aubergine : aliment icône de la cuisine méditerranéenne ! 

Par Vinciane Hammer, diététicienne chez Santé Services S.A.

Ce légume aux formes et aux couleurs variées est bien plus qu’un simple ingrédient culinaire. Il regorge de nutriments bénéfiques pour la santé.

Avec sa belle robe et sa joyeuse brillance, faible en calorie mais riche en goût, de couleur violette mais également verte ou blanche, l’aubergine se consomme cuite, de maintes manières et est au cœur d’innombrables recettes méditerranéennes ! 

La variété d’aubergine la plus fréquente est l’aubergine violette à chair blanche ; appelée plus communément la Barbentane ! La récolte se fait dès le début de l’été, on la retrouve donc sur nos étales de juin à septembre.  

Bienfaits cardio-vasculaires et anti-inflammatoires

L’aubergine contribue à la santé cardiaque par sa richesse en anthocyanes, ces colorants qui donnent la couleur violette à la peau de ce légume. Ses anti-oxydants aident à réduire la pression artérielle et à améliorer la santé cardiovasculaire. Les polyphénols présents dans ce légume contribuent à réduire l’inflammation, ce qui aide à maintenir le cœur en bonne santé.

Source de fibres  

Par sa composition en fibres et sa richesse en eau, l’aubergine favorise une digestion saine. Les fibres aident à maintenir la régularité intestinale en prévenant la constipation et peuvent également aider à contrôler l’appétit en créant une sensation de satiété.   

Favorise la santé des os   

L’aubergine contient du calcium qui est important pour les os. Mais, c’est également une excellente source de fer qui est indispensable aux globules rouges.

Richesse en vitamines B et source de magnésium : réveil de vitalité

L’aubergine est source de magnésium dont la carence est responsable d’une fatigue importante, d’une hypersensibilité au stress, d’une baisse de moral, de troubles du sommeil et de difficultés à se concentrer, ainsi que de vitamine B6, qui améliore l’absorption de ce minéral par l’organisme. Ces deux nutriments agissent en synergie pour nous aider à retrouver notre vitalité.

La vitamine B6 participe également à la synthèse des neurotransmetteurs cérébraux comme la sérotonine, la mélatonine et la dopamine qui sont connus pour aider à réguler l’anxiété et la peur.

Régulateur du taux de sucre sanguin  

En raison de sa teneur élevée en fibres et de sa faible teneur en glucides solubles, l’aubergine constitue un excellent choix alimentaire pour les personnes atteintes de diabète ou celles qui tentent de maintenir une glycémie stable. Les fibres ralentissent le taux de digestion et l’absorption du sucre dans le sang, aidant ainsi à prévenir les pics de glycémie.

Comment bien choisir l’aubergine ?  

Elle doit être ferme sous les doigts et avoir une peau lisse et bien brillante. Si l’aubergine est trop molle, cela signifie qu’elle a atteint une trop grande maturité et qu’elle est alors remplie de pépins amers. Sa collerette et son pédoncule doivent également être bien verts.

Comment se prépare l’aubergine ?  

L’aubergine peut être grillée, sautée ou cuite au four avec comme assaisonnement des herbes de Provence et un filet d’huile d’olive. Il est important de ne pas peler ce légume car c’est sa pelure qui contient les nutriments.

Est-ce que tout se mange dans l’aubergine ?

Seule la tige de l’aubergine n’est pas comestible, sinon tout peut se consommer ! On laissera donc la peau, mais aussi les petits pépins qui se trouvent à l’intérieur.

Avec quel aliment associer l’aubergine 

Elle se marie très bien à d’autres légumes comme la tomate, la courgette et le poivron, assaisonnés avec de l’ail et de l’huile d’olive.

Pourquoi l’aubergine irrite-t-elle la gorge ?  

L’aubergine contient des alcaloïdes, des substances au goût légèrement amer et qui peuvent, chez certains, provoquer une irritation à l’arrière de la bouche ou sur la langue. 

Recette : Poêlée d’aubergines à la provençale

Durée de la préparation : 20 minutes

Ingrédients pour 4 personnes :

  • du gros sel
  • 3 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 3 oignons
  • 350g de tomate
  • 600g d’aubergines
  • 2 gousses d’ail
  • feuilles de basilic
  • 50g de fromage râpé

ETAPE 1

Après avoir lavé les aubergines, les couper en rondelles et les faire dégorger 20 minutes dans une passoire en les saupoudrant de gros sel.

ÉTAPE 2

Rincer les aubergines, les sécher puis les faire revenir dans l’huile d’olive. Ajouter l’ail et les oignons préalablement émincés ainsi que les tomates pelées et coupées en quartiers. Assaisonner le tout.

ETAPE 3

Faire chauffer l’huile d’olive dans une poêle, ajouter les légumes et laisser cuire 20-25 minutes.

ÉTAPE 4

Avant de servir, saupoudrer de fromage râpé et de feuilles de basilic ciselées. Se déguste aussi bien chaud que froid.

Focus Sport & Santé

L’impact positif de la formation par simulation sur la fidélisation des infirmières à leur établissement, tout en minimisant l’absentéisme.

Aux soins intensifs, la charge de travail et le stress sont des compagnons quotidiens pour le personnel soignant, entraînant des congés maladie prolongés et des taux élevés de démission. Une solution prometteuse émerge d’une nouvelle étude : des formations en équipe par simulation. Une étude randomisée portant sur 198 infirmiers en soins intensifs montre que de telles formations ont des effets positifs sur les conditions de travail.

Les scénarios de simulation ont permis aux participants de gérer efficacement le stress et les émotions dans des situations d’urgence. Bien que certains niveaux de stress puissent être bénéfiques, un stress répété ou excessif peut entraîner divers troubles psychologiques tels que l’anxiété, la détresse, l’épuisement professionnel, la dépression voire un syndrome de stress post-traumatique. Pour atténuer ces effets négatifs, il est important de modifier l’environnement de travail et de renforcer la capacité individuelle à faire face au stress.

Dans le groupe formé de 101 infirmiers, les démissions ont fortement diminué par rapport au groupe témoin (4 contre 12), avec également moins d’absences liées au stress. Ces résultats positifs offrent des avantages économiques aux établissements de santé, malgré les coûts de formation. Le CFPC DeWidong propose des simulations standards ou sur mesure pour aider. www.widong.lu

Source: Radia El Khamali et al: Effects of a Multimodal Program Including Simulation on Job Strain Among Nurses Working in Intensive Care Units, JAM A. 2018;320(19):1988-1997.doi:10.1001/jama.2018.14284

Les Tandems de la Vue

Fin 2016, 4 passionnés de cyclisme décidèrent de trouver un moyen de faire partager leur passion à des personnes mal-voyantes ou aveugles.

C’est ainsi qu’en mai 2017, est née l’association « Les Tandems de la Vue », qui permet, comme son nom l’indique, de pratiquer le cyclisme avec des aveugles, sur des tandems.

Partant d’une page blanche, ces 4 fondateurs ont pu compter sur le CDV de Bertrange pour leur prêter des tandems et les mettre en relation avec leurs futurs passagers, mais également sur la générosité de donateurs qui ont œuvré à la réussite d’une telle aventure.  

L’association, grâce à l’aide de tous, a donc pu démarrer très vite, si bien qu’en juillet 2017, elle comptait déjà plus de 100 membres.

Depuis cette création, les passagers et pilotes ont rendez-vous tous les week-ends de mi-mars à mi-octobre, et ils n’hésitent pas à participer à toutes les organisations cyclistes officielles au Luxembourg. Les tandems parcourent en moyenne 4.500kms par an, sur des sorties de 2 à 3 heures. En hiver, depuis quelques années, sont également proposées deux séances hebdomadaires de vélo en salle.

Aujourd’hui, l’association, qui possède suffisamment de vélos pour accueillir de nouveaux passagers, cherche de nouveaux pilotes. La formation des pilotes est assurée par les soins de l’association. Les sorties se passent toujours dans la bonne humeur et l’association est très fière de ses membres.

Pour contacter Les Tandems de la Vue : lestandemsdelavue@outlook.com

Le sport au service de la santé oculaire et auditive

Le sport est reconnu pour ses bienfaits sur la santé notamment dans la prévention des maladies cardiovasculaires, du diabète, de l’obésité ou encore de certains cancers. En pratiquer plusieurs fois par semaine de façon régulière améliore grandement le bien-être mental ainsi que la qualité de vie. Cependant, un aspect de la pratique sportive qui est beaucoup moins connu est son impact positif sur la vision et l’audition.

Pour ce qui est de la vision, le sport réduirait les risques de souffrir de glaucome ou encore de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Et pour l’audition, une activité sportive régulière ralentirait les changements physiologiques de l’oreille interne liés à l’âge. Selon des chercheurs de l’université de Californie et de Virginie, maintenir une activité physique régulière après 50 ans, freinerait la perte d’acuité auditive et visuelle.

Il n’est cependant pas nécessaire de passer des heures en salle de musculation pour voir des effets positifs. Une activité physique, même peu intense, améliore la pression artérielle et la circulation sanguine dans les yeux et dans l’oreille interne. L’idéal reste donc de faire travailler son cœur avec du cardio, au minimum 30 minutes par jour : marche, jogging, vélo, natation…

Medical News

Luxembourg launches Dataspace 4 Health

A Pioneering Dataspace and Governance Framework for Secure and Compliant Health Data Exchange

Dataspace 4 Health is a groundbreaking open ecosystem designed to revolutionise secure and compliant health data exchange in the country and beyond. This innovative initiative aims to transform healthcare by leveraging the power of data while fully adhering to EU regulations and Gaia-X standards. It aligns perfectly to the national and European digital strategies. This collaborative project is led by NTT DATA, Hôpitaux Robert Schuman (HRS), Luxembourg Institute of Health (LIH), the University of Luxembourg, Agence eSanté, Luxembourg National Data Service (LNDS) and is co-financed by the Ministry of Economy of Luxembourg as part of Luxembourg’s national Gaia-X strategy.

The Dataspace4Health project has several key highlights. Firstly, it is a Gaia-X Lighthouse candidate in healthcare for Europe, setting the standard for secure and compliant health data exchange across the continent. A concept fully supporting the goals of the international precision health initiative Clinnova, coordinated by LIH.  Secondly, the platform is a collaborative effort led by a consortium of domain and industry leaders and open to onboard additional members. Thirdly, it will be exploring and unlocking new medical treatments through data and AI. Lastly, the built ecosystem is use-case driven and has been validated through initial use cases in diabetes and oncology, paving the way for future applications in other healthcare sectors.

  • Diabetes affects over half a billion people globally, and this number is projected to increase to 783 million by 2045. Diabetes is not a uniform disease (there are type 1, type 2…), causing different complications that need individualized care. AI is seen as a potential technology to prevent them. A decision support system based on AI that can prevent diabetes complications might be a key step in the treatment of Diabetes. In one use-case, that reliable decision support system uses thousands of anonymised patient records linked to a Digital Twin of patients from LIH to provide personalised treatment.
  • Cancer is the second leading cause of death in many countries, after cardiovascular diseases. Every year, cancer affects tens of millions of people worldwide, and more than half of them die from it. While hospitals are in charge of diagnosis and therapy, researchers bring novel solutions, treatments, and insights on disease mechanisms to the oncology field. The primary goal of this use-case is to implement a precision oncology program and a federated data architecture that enables better data interoperability and exchange between healthcare providers and research institutions.

Dataspace4Health not only focuses on two of the most important medical use cases in healthcare, it also pays attention to the legal foundation and uses European Regulation to address health data sharing in Luxembourg.

ELA Luxembourg

Chaque semaine, en Europe, 20 à 40 enfants naissent atteints d’une leucodystrophie, ensemble de maladies génétiques orphelines, neurodégénératives et mortelles dans la plupart des cas.

En 2006, Jean-Paul Friedrich, père de Max, atteint d’une forme de leucodystrophie fonde ELA Luxembourg (reconnue d’utilité publique en 2010), avec 3 missions :

  • Soutenir les familles affectées par la maladie
  • Financer la recherche médicale
  • Sensibiliser l’opinion publique

Chaque année, ELA finance les projets de recherche les plus prometteurs au niveau mondial contre les leucodystrophies. En 2024, l’ambitieux projet luxembourgeois sur le syndrome de Zellweger, mené par le Professeur Carole Linster, du Luxembourg Centre for Systems Biomedicine (LCSB), a été sélectionné par le Comité scientifique d’ELA International. Ce projet met en avant l’excellence de la recherche médicale à Luxembourg auprès de la communauté scientifique mondiale.

Rejoignez-nous dans notre combat contre les leucodystrophies, en faisant un don, intégralement déductible de votre base imposable.

Jean-Paul Friedrich
Président de l’Association ELA Luxembourg

ELA Luxembourg Asbl
10 rue Marthe Bigelbach-Fohrmann
L-3454 Dudelange

Contact
info@ela-asso.lu
www.ela-asso.lu
621 271 530

Compte ELA Luxembourg
Banque: BGL-BNP Paribas
Code BIC: BGLLLULL
IBAN: LU03 0030 7539 5205 0000

Fondation Hôpitaux Robert Schuman

La Fondation Hôpitaux Robert Schuman (FHRS) est active dans le domaine de la santé. Elle est actionnaire unique des Hôpitaux Robert Schuman (HRS), qui regroupent les activités hospitalières de l’Hôpital Kirchberg, la Clinique Bohler, la Zithaklinik et la Clinique Sainte-Marie.

Aussi actionnaire unique de Santé Services SA, entreprise de prestation de services dans le domaine de la santé, la FHRS est propriétaire du Gesondheetszentrum, centre dédié à la médecine de dépistage et de prévention.

En collaboration avec les Hôpitaux Robert Schuman, la FHRS a pour mission de réinventer l’hôpital en faisant la différence pour la santé des gens, en suivant 4 grands axes :

  1. Acheter du matériel et des équipements à la fine pointe de la technologie
  2. Contribuer à la recherche
  3. Soutenir la formation des équipes soignantes
  4. Favoriser l’humanisation des soins

La donation hospitalière revêt une importance cruciale dans le soutien de la santé et de la recherche clinique. La FHRS joue un rôle essentiel en fournissant des ressources financières vitales pour l’amélioration des infrastructures médicales, l’acquisition d’équipements de point et le financement de programmes de recherche novateurs.

Pour en savoir plus ou faire un don, rendez-vous sur www.fhrs.lu

Le Bioincubateur, espace de laboratoire partagé et équipé

Êtes-vous une start-up dans le secteur des technologies de la santé? Le Bioincubateur est conçu pour vous!

Le Bioincubateur offre plus de 300 m2 d’espace de laboratoire partagé et équipé, doté d’un ensemble d’équipements de laboratoire. Les entreprises du secteur des technologies de la santé numérique ont également leur place au Bioincubateur, dans des bureaux partagés co-localisés dans la House of BioHealth à Esch-sur-Alzette. Le Bioincubateur et la House of BioHealth font partie du projet plus vaste du campus HE:AL.

Parmi les entreprises hébergées au Bioincubator figurent deux spin-offs du Luxembourg Centre for Systems Biomedicine (LCSB) de l’Université : OrganoTherapeutics, qui utilise des organoïdes spécifiques à l’homme pour la découverte de médicaments pour la maladie de Parkinson, et NIUM, une plateforme qui fournit des recommandations diététiques personnalisés basées sur le métabolisme. Le Bioincubateur est également ouvert aux start-ups intéressées à s’implanter au Luxembourg, comme Polydiagnostics, diplômée du programme d’accélération Fit4Start Healthtech.

Soutenues par une subvention MECO-FNR KITS, les opérations du Bioincubateur sont actuellement gérées par un consortium entre le LCSB de l’Université du Luxembourg, le Luxembourg Institute of Health (LIH) et Technoport, le principal incubateur technologique au Luxembourg.

Le Comité Exécutif comprend le Dr Clemens Ostrowicz (LCSB), le Dr Jéremie Langlet (LIH) et Diego De Biasio (Technoport). Le rôle de responsable du Bioincubateur est occupé par le Dr Silvia Colucci (LCSB) qui explique : «Cette initiative témoigne de l’engagement du Luxembourg à favoriser un écosystème entrepreneurial robuste dans le secteur des technologies de la santé.»

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à contacter silvia.colucci@uni.lu

Agenda

Juin

  • 17/06 à 18h :  soirée d’information profamille « Vous avez un proche atteinte de psychoses ou troubles apparentés et vous avez besoin de soutien ? ». Pas d’inscription nécessaire. Pour tout complément d’information : 49 30 29 ou sur groupes@llhm.lu.

Juillet

  • 04/07 à 18h : « Groupe de parole pour personnes ayant un proche atteint d’un trouble de l’humeur : dépression/bipolarité ». Pas d’inscription nécessaire. Pour tout complément d’information : 49 30 29 ou sur groupes@llhm.lu.
  • 19/07 à 18h :  soirée d’information profamille « Vous avez un proche atteinte de psychoses ou troubles apparentés et vous avez besoin de soutien ? ». Pas d’inscription nécessaire. Pour tout complément d’information : 49 30 29 ou sur groupes@llhm.lu.

Août

  • 01/08 à 18h : « Groupe de parole pour personnes ayant un proche atteint d’un trouble de l’humeur : dépression/bipolarité ». Pas d’inscription nécessaire. Pour tout complément d’information : 49 30 29 ou sur groupes@llhm.lu.
  • 16/08 à 18h :  soirée d’information profamille « Vous avez un proche atteinte de psychoses ou troubles apparentés et vous avez besoin de soutien ? ». Pas d’inscription nécessaire. Pour tout complément d’information : 49 30 29 ou sur groupes@llhm.lu.

Septembre

  • 05/09 à 18h : « Groupe de parole pour personnes ayant un proche atteint d’un trouble de l’humeur : dépression/bipolarité ». Pas d’inscription nécessaire. Pour tout complément d’information : 49 30 29 ou sur groupes@llhm.lu.
  • 20/09 à 18h :  soirée d’information profamille « Vous avez un proche atteinte de psychoses ou troubles apparentés et vous avez besoin de soutien ? ». Pas d’inscription nécessaire. Pour tout complément d’information : 49 30 29 ou sur groupes@llhm.lu.

Octobre

  • 9-11/10 : “30th European Cell Death Organization Conference” – Cell Death at the Crossroads of Neurodegeneration and Cancer. Inscriptions avant le 30 septembre sur www.ecdo2024.uni.lu