Septembre 2022
Edito
Votre Santé nous tient à cœur,
Chères lectrices, chers lecteurs, le deuxième numéro de « Health Bells – Meng Gesondheet an ech » – reste bien entendu fidèle au concept initial.
La mission de notre rédaction est de proposer aux lecteurs de l‘information précise et fiable dans un domaine complexe et en évolution permanente. « Health Bells » a pour vocation d’informer et participer à l’éducation à la santé grâce à des articles approfondis, des dossiers spéciaux, des avis d’experts et d’autres formats rédactionnels informatifs et pratiques à la portée de tous.
Dans ce numéro, les maladies cardio-vasculaires constituent un thème central.
Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité – y compris au Luxembourg – et causent au total environ 40% de tous les décès. En dehors des implications individuelles, ces maladies entraînent des coûts particulièrement élevés en termes de santé publique. Les maladies coronariennes, l’infarctus du myocarde et l’accident vasculaire impactent fortement le système de santé national.
Les principaux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires sont des pathologies telles que l’hypertension, le diabète, les troubles du métabolisme et l’obésité, ainsi que des comportements préjudiciables à la santé tels que le tabagisme, l’inactivité physique et une mauvaise alimentation.
Ces facteurs de risque peuvent être influencés par des comportements sains et des traitements médicamenteux et ouvrent un grand potentiel de prévention des maladies cardio-vasculaires. Dans ce contexte, vous trouverez également dans ce numéro des conseils et des témoignages d’experts.
Nous vous souhaitons une bonne lecture. Et restez en bonne santé !
Marc Glesener
Rédacteur responsable
Administrateur délégué santé services S.A.
Ihre Gesundheit liegt uns am Herzen,
Liebe Leserinnen, Liebe Leser, die zweite Ausgabe von „Health Bells – Meng Gesondheet an ech » – bleibt natürlich dem initialen Konzept treu.
Die Aufgabe unserer Redaktion ist es, den Lesern präzise und zuverlässige Informationen in einem komplexen und sich ständig wandelnden Bereich zu bieten. Health Bells soll informieren und möchte einen aktiven Beitrag zur Gesundheitserziehung leisten. Dies geschieht durch ausführliche Artikel, Sonderhefte, Expertenmeinungen und andere informative und praktische redaktionelle Formate, die für jeden zugänglich sind.
In dieser Ausgabe sind die kardio-vaskulären Krankheiten ein zentrales Thema.
Herz-Kreislauf-Erkrankungen sind die führende Todesursache – auch in Luxemburg – und verursachen insgesamt etwa 40 Prozent aller Sterbefälle. Darüber hinaus sind sie mit erheblichen individuellen Krankheitsfolgen verbunden und verursachen hohe gesellschaftliche Krankheitskosten.
Aufgrund ihrer weiten Verbreitung haben vor allem die koronare Herzkrankheit, der Herzinfarkt und der Schlaganfall große Bedeutung für das nationale Gesundheitssystem.
Die wichtigsten beeinflussbaren Risikofaktoren für Herz-Kreislauf-Erkrankungen sind Erkrankungen wie Hypertonie, Diabetes mellitus, Fettstoffwechselstörungen und Adipositas sowie gesundheitsbeeinträchtigende Verhaltensweisen wie Rauchen, körperliche Inaktivität und ungesunde Ernährung.
Diese Risikofaktoren können durch gesundheitsbewusstes Verhalten und medikamentöse Therapien beeinflusst werden und eröffnen ein großes Präventionspotential für Herz-Kreislauf-Erkrankungen. Auch in diesem Kontext gibt es in dieser Ausgabe Tipps und Expertenbeiträge.
Wir wünschen Ihnen gute Lektüre. Und, bleiben Sie gesund!
Marc Glesener
Verantwortlicher Redakteur
Geschäftsführer Santé Services S.A.
Actualités – 100% News
Don de la cornée
Les Hôpitaux Robert Schuman et le Lions Club Esch-sur-Alzette ASBL ont signé une convention dans le cadre du financement de l’acquisition d’un incubateur permettant de stocker les greffes de cornée.
La transplantation de cornée n’étant pas réalisée au Luxembourg, les Hôpitaux Robert Schuman et la Clinique d’ophtalmologie de la Clinique universitaire de Hombourg, en Allemagne, se sont donc engagés à collaborer afin de permettre aux patients de bénéficier d’une telle transplantation. Dans ce contexte, il est nécessaire de disposer d’un incubateur spécifique dans lequel les cornées prélevées au sein des HRS pourront être conservées dans de bonnes conditions. La transplantation de cornée est la forme de transplantation de tissus la plus courante au monde et représente un taux de réussite de plus de 90%. Avec quelques exceptions, chacun d’entre nous peut devenir donneur de cornée après son décès, et ce indépendamment de son âge. Cependant, il existe toujours une pénurie de donneurs. Au Luxembourg aussi !
Journée mondiale de la vue
Le jeudi 20 octobre aura lieu la Journée mondiale de la vue. Pour cette occasion, les Hôpitaux Robert Schuman organisent des activités à destination du grand public. De 14h à 16h se tiendront des stands de prévention et de dépistage dans les halls d’accueil de l’Hôpital Kirchberg et de la Clinique Bohler. Ensuite, une conférence aura lieu à 18h sur le thème « D’Aen-Duerstellung an – Symbolik vum europäesche Mëttelalter bis an d’Pop(ulär)kultur Représentation et symbolique des yeux du Moyen Âge européen à la culture pop(ulaire) » animée par Mme Fabienne PIETRUK, conservatrice au Musée national d’histoire et d’art Luxembourg en luxembourgeois avec traduction en français. A partir de 19h, vous pourrez profiter d’un vernissage-cocktail de l’exposition « Le cœur perçoit ce que l’œil ne voit pas », présentant des objets d’art réalisés par les élèves de la formation des adultes du Centre pour le développement des compétences relatives à la vue (CDV) Inscriptions pour la conférence sur www.stg.hopitauxschuman.lu, rubrique “Actualités”.
Journée mondiale des personnes âgées
www.acteurdemasante.lu est la plateforme santé des Hôpitaux Robert Schuman, regroupant des contenus complets basés sur les principales questions et préoccupations que les patients eu leur entourage ont exprimé lors de groupes de discussion.
A l’occasion de la journée mondiale des personnes âgées, le 1er octobre 2022, Acteur de ma santé vous propose rubrique dédiée aux personnes âgées et à leur entourage. Les sujets suivants sont à votre disposition, en allemand et en français : la médecine gériatrique, la confusion mentale, la prévention et l’hospitalisation après une chute, l’alimentation et des recettes, ainsi que des conseils pour mieux vivre son âge.
Food Truck Ho’Co de Santé Services S.A.
Envie de découvrir les délicieux burgers du Food Truck Ho’Co de Santé Services S.A. ? Rendez-vous sur le parvis de l’Hôpital Kirchberg, à la ZithaKlinik ou encore au Technoport de Foetz. Les horaires et menus sont disponibles sur www.santeservices.lu.
Bonne nouvelle, vous pouvez désormais louer ce Food Truck pour vos événements privés. Sucré ou salé, l’équipe restauration de MedHospitality répondra à toutes vos envies avec une formule personnalisée sur demande. Pour plus d’informations, veuillez écrire un email à jordan.vanraemdonck@santeservices.lu
« Wou deet et wei ? – Saison 2
Connaissez-vous « Wou deet et wei ? », la campagne des Hôpitaux Robert Schuman, en collaboration avec Santé Services S.A. mettant en avant le progrès de la médecin et des pratiques cliniques au fil du temps ? Des médecins et du personnel soignant vous présentent, au travers de vidéo et de podcasts, différentes spécialités médicales telles que l’ophtalmologie, l’urologie, l’orthopédie, la rhumatologie, et bien d’autres. Suite au succès de la première saison, la campagne a été renouvelée pour une seconde saison, dont la diffusion débutera en septembre.
Les épisodes sont à voir et revoir sur acteurdemasante.lu/fr/wou-deet-et-wei
Tour de France en Dialyse
L’équipe de dialyse des HRS et les patients dialysés ont décidé de relever un défi en participant à leur manière au « Tour de France ». Au total, 2123 km ont été parcourus au cours des trois dernières semaines ! Trois patients sont arrivés en tête avec 310 km, 250 km et 140 km. Grâce à cet événement, les patients ont eu la possibilité de prendre du recul par rapport à leurs pensées et soucis quotidiens.
Témoignage patient
Par Alizee Villance
La rééducation pour reprendre confiance en soi
Jenilee, 36 ans est une patiente des Hôpitaux Robert Schuman suite à un infarctus sur son lieu de travail il y a quelques mois. Après à une coronographie, examen permettant de visualiser précisément l’anatomie des trois artères coronaires irriguant le cœur, elle a intégré un programme de rééducation en kinésithérapie.
Quels symptômes avez-vous éprouvé et à quel moment avez-vous décidé de consulter un médecin ?
Cela a commencé par une douleur thoracique qui m’a réveillée en pleine nuit et qui a duré 40 minutes. Elle s’est arrêtée aussi vite qu’elle a commencé car j’ai pu me rendre au travail dès le lendemain matin. Deux semaines plus tard, la douleur est revenue, et je me suis rendue aux Urgences d’un hôpital en France. Ni l’échographie, ni le bilan sanguin n’ont montré quelque chose de significatif, hormis des enzymes cardiaques légèrement élevés. S’ensuit une visite chez mon cardiologue qui lui a diagnostiqué des reflux gastro-œsophagiens. J’ai donc pris du Gaviscon, jusqu’au jour où cela n’a plus suffit. Un gros coup de stress, d’après moi, a déclenché mon infarctus.
Aviez-vous des antécédents qui auraient pu vous mettre sur la piste d’une maladie cardiaque ?
Suite à un cancer, j’ai fait un traitement par radiothérapie à 18 ans et les rayons étant ciblés au niveau cardiaque, ont fragilisé mon cœur. C’est du moins l’hypothèse évoquée aujourd’hui par les cardiologues.
Quel a été votre ressenti suite à votre intervention et votre prise en charge à l’hôpital ?
J’ai ressenti beaucoup d’angoisse car je suis infirmière de formation et lorsque l’on se retrouve du côté du patient, on oublie tout ce qu’on a appris à l’école. J’ai du me fier aux infirmières et aides-soignantes qui m’ont expliqué la coronographie, mais aussi au chirurgien qui a répondu à toutes mes questions. Obligée de me laisser aller, j’ai été soulagée de constater que tout s’était bien passé. L’intervention se déroule sous anesthésie locale uniquement, j’ai donc pu assister à tout et poser mes questions au personnel soignant. Cela avait presque un côté ludique !
Vous trouviez-vous suffisamment informée avant l’intervention ?
Je pense que j’ai eu les informations qu’il fallait au bon moment. J’ai su le matin même que j’allais subir une coronographie, sans savoir exactement à quelle heure car les créneaux étaient déjà bien remplis. La prise en charge à l’INCCI (Institut National de Chirurgie Cardiaque et de Cardiologie Interventionnelle) était vraiment super, j’ai pu à nouveau poser toutes les questions post-opératoires.
Quels ont été les bénéfices de cette intervention sur votre vie ?
Cette fameuse douleur thoracique, très désagréable et que je n’ai jamais vraiment réussi à définir, a complètement disparu. Depuis l’intervention, je n’ai pas eu de symptôme particulier, mis à part quelques angoisses, mais c’est probablement le contre coup de toute cette expérience vécue à mon âge. C’est un travail sur soi qui doit être réalisé, et tout notre vie change d’un coup.
Quel programme de rééducation suivez-vous ?
J’ai pour l’instant un programme comprenant 3 séances d’une heure et demi par semaine, avec 35 minutes de vélo et du renforcement musculaire au niveau des bras et des jambes, afin d’augmenter ma capacité respiratoire. Je dois préciser que je n’étais pas du tout sportive avant cet accident, j’ai donc beaucoup de choses à rattraper ! Etant une personne qui veut des résultats immédiats, j’ai du prendre sur moi et faire preuve de patience. J’ai eu longtemps l’impression de stagner car l’intensité des séances restait la même mais lorsque je me rappelle d’où je viens, tout ce que j’ai accompli, je réalise finalement le progrès effectué.
Est-ce que l’intégration du programme de rééducation dans votre vie s’est réalisée sans difficulté ?
J’ai dû, bien sûr, adapter légèrement ma vie autour de ce programme. La durée et la fréquence des séances sont adaptées au fur et à mesure et j’accepte toute nouvelle proposition de la kinésithérapeute car je ne me sens pas encore apte à reprendre une vie normale et refaire du sport par moi-même. Concernant le travail, mes employeurs sont assez flexibles comme je suis en reprise progressive, ne travaillant que quelques heures par semaine. D’un commun accord, nous avons décidé que je ne travaillerais pas les jours de rééducation. Nous adapterons mon horaire par la suite, lorsque je pourrai travailler plus d’heures.
Conseillez-vous les programmes de rééducation à d’autres patients en post-opératoire ?
Tout à fait. Je considère que j’ai eu de la chance dans mon malheur, que mon malaise se soit produit sur mon lieu de travail, au Luxembourg et non en France où la demande est trop importante et le nombre de places disponibles trop limité. Peut-être que les institutions luxembourgeoise ont une meilleure organisation. Ma kinésithérapeute m’a également informée sur les groupes de soutien et les groupes sportifs. Le simple fait de se retrouver entre patients cardiaques et de savoir que nous avons un vécu plus ou moins similaire nous rassure, surtout dans les moments d’angoisse.
Quels conseils avez-vous pour des personnes devant subir une intervention cardiaque ?
De ne surtout pas hésiter à poser toutes leurs questions et demander des précisions sur l’intervention au personnel soignant. Il faut aussi être à l’écoute de soi et de ses symptômes, du ressenti de notre corps. Avec du recul, je pense que j’aurais du être plus attentive à mon corps et réagir aux premiers symptômes, demander plus d’examens. La rééducation est aussi une étape importante, et pour moi indispensable, ne serait-ce que pour reprendre confiance en soi et trouver comment réadapter sa vie quotidienne. La médication ne peut pas suffire, il faut faire du sport, bien s’entourer de professionnels et dépassement de soi – physiquement et mentalement – ne peut faire que du bien.
Témoignage kinésithérapeute
Par Alizee Villance
« Le cœur est le moteur du corps »
Entretien avec Raoul Mettenhoven, kinésithérapeute aux Hôpitaux Robert Schuman.
Pourquoi proposez-vous une réadaptation cardio-vasculaire après une chirurgie cardiaque ?
La rééducation figure parmi les recommandations de nombreuses associations de cardiologie. Elle a des effets bénéfiques sur les fonctions propres du cœur, sur la santé globale du patient, mais aussi d’un point de vue psychologique. C’est un processus qui permet au patient de comprendre ce qui lui est arrivé, de faire face à la pathologie ou à une intervention cardiaque.
Existe-t-il différents programmes de rééducation ?
Oui, mais le focus principal reste le patient, le type d’intervention subie et la gravité de la pathologie. Certains patients ont, par exemple, plusieurs maladies, ce dont il faut tenir compte lors de l’évaluation de ses capacités.
Le programme est toujours relativement fixe : une partie de travail d’endurance sur un vélo et des exercices de renforcement musculaire. Les séances durent 1h30 mais cette durée peut être adaptée à l’état physique du patient. Nous commençons toujours très doucement et augmentons l’intensité au fur et à mesure des exercices et des séances.
Si le chirurgien propose une rééducation, cela veut-il dire que la chirurgie ne s’est pas aussi bien passée que prévue ?
Absolument pas. La rééducation est complémentaire à la chirurgie et veut optimiser ses résultats et les maintenir le plus longtemps possible, tout en veillant à ce que le patient reste en bonne santé.
Comment évalue-t-on les capacités physiques d’un patient ?
Le cardiologue réalise un test à l’effort sur cyclo-ergomètre et augmente l’intensité de la résistance du vélo jusqu’à ce que le patient se sente fatigué. Suite à cet effort, on peut déterminer des valeurs d’intensité maximales afin de voir jusqu’où le patient peut aller. Le programme de rééducation est alors basé sur cette fréquence maximale, que nous veillerons à ne pas dépasser
Combien de temps dure la rééducation ?
La caisse de maladie fixe le nombre de ces séances à 24. Leur prolongation est décidée d’un commun accord entre le cardiologue et le patient. Si le patient se sent encore trop faible, nous continuons le travail ensemble. On lui conseille généralement d’acheter une montre lui permettant de surveiller sa fréquence cardiaque et on lui donne une valeur à ne pas dépasser. L’intensité ne doit pas être trop faible pour qu’il y ait un minimum d’effets et de progrès mais ne doit pas être trop importante, afin de ne pas mettre en péril la sécurité du patient. Il est conseillé également de diviser ces séances de sport en deux : de l’endurance (peu importe le sport choisit par le patient) et du renforcement musculaire. Notre objectif est que le patient retrouve confiance et lui et se sente à l’aise dans les exercices de la vie quotidienne.
Existe-t-il des groupes de soutien ou des groupes sportifs ?
Il y a une association des groupes sportifs pour cardiaques au Luxembourg (www.algsc.lu) qui accueille les patients en post-opératoire. Le suivi s’effectue avec un kinésithérapeute, un cardiologue et une infirmière. Cela permet de faire du sport en toute sécurité et d’être entouré de personnes qui ont un vécu similaire.
Avez-vous des conseils pour les patients qui appréhendent la rééducation ?
La rééducation est vraiment une chance, notamment pour comprendre l’épisode cardiaque vécu. Psychologiquement, elle permet de retrouver confiance en soi. Le cœur est le moteur du corps, et quand cet organe vital qui est touché, cela effraie beaucoup de personnes. Une activité sportive régulière peut diminuer la pression sanguine et la fréquence cardiaque, mais aussi agir sur le métabolisme des glucides. Elle a de nombreux effets bénéfiques. Le sport est une partie intégrante d’une bonne hygiène de vie et est d’autant plus important pour des personnes ayant subi un épisode cardiaque.
Covid-19
Situation actuelle et perspectives – Dr Gérard Schockmel
Situation épidémiologique actuelle
Au début août l’incidence des infections dans la population générale a diminué considérablement, comme on a déjà pu l’observer lors des années précédentes. Cette dynamique s’explique dans une large mesure par une certaine saisonnalité des infections dans notre zone géographique (baisse de l’incidence en période estivale), ainsi que par le fait que de nombreux résidents sont partis à l’étranger et que les activités économiques sont au ralenti (vacances scolaires, congé collectif des entreprises du bâtiment et du génie civil, etc.).
Nouvelle vague à la rentrée ?
Pour les mêmes raisons, une recrudescence des taux d’infections (nouvelle vague) après la rentrée scolaire en septembre semble probable, d’autant plus que la plupart des restrictions sanitaires ont été levées. Actuellement, il est laissé au gré du citoyen de prendre les précautions qu’il juge personnellement nécessaires. Tant que circuleront des sous-variants Omicron, une surcharge du système de santé devrait pouvoir être évitée comme les variants Omicron sont peu virulents.
Néanmoins, il reste le fait que les personnes de plus de 50 ans non-vaccinées ou incomplètement vaccinées présentent un risque de complications élevé en cas d’infection par le coronavirus, ce qui vaut également pour les (sous-)variants Omicron.
Perspectives
Par rapport à l’avenir de la pandémie au Luxembourg et ailleurs, deux questions vont revêtir une importance capitale :
- Est-ce que les variants Omicron seront à terme supplantés par des variants non-Omicron et quelle sera la virulence de ces nouveaux variants ? En effet, il n’est pas établi que le virus évoluera de façon linéaire pour devenir de moins en moins virulent comme d’aucuns le clament.
- Est-ce qu’une personne vulnérable non-vaccinée mais qui a été infectée par un variant Omicron et s’est rétablie est de ce fait protégée contre une Covid-19 sévère en cas d’infection par un variant non-Omicron ? Dans l’affirmative, la fin de la pandémie sera proche. Dans le cas contraire, une vague épidémique majeure causée par une souche de coronavirus hautement virulente risquerait de causer beaucoup de victimes et de surcharger le système de santé.
Le 15 août, le Royaume-Uni fut le premier pays à approuver le vaccin à ARNm bivalent de Moderna qui cible deux variants du coronavirus à la fois : le variant original (Wuhan) et le variant Omicron (BA.1). Ce vaccin est destiné à être administré comme dose de rappel (« booster »). Un autre vaccin à ARNm bivalent des firmes Pfizer-BioNTech est en cours d’élaboration. Les vaccins bivalents sont d’un grand intérêt comme ils permettent au système immunitaire de la personne vaccinée de se parer contre un éventail plus large de variants du coronavirus.
D’autres vaccins prometteurs en développement clinique sont ceux dont l’administration se fait par voie nasale ou orale. Ils induisent une immunité mucosale aux portes d’entrée du virus. On espère que les vaccins « muqueux » et les vaccins à ARNm bivalents protègeront davantage l’individu contre l’infection et limiteront la transmission au sein de la communauté.
Grâce à une immunité collective grandissante et compte tenu des progrès en cours en matière de vaccination et de traitement (antiviraux, anticorps monoclonaux) et des mesures sanitaires non-pharmacologiques déployables à brève échéance, nos sociétés devraient disposer dans un avenir pas très lointain des moyens nécessaires pour mettre fin à la pandémie.
Interview
Über 52.000 Herzpatienten in zwei Jahrzehnten
Das Luxemburger Herz-Zentrum – von der Pionierleistung zur Erfolgsgeschichte
Von Marcel Kieffer
Aus der Erkenntnis geboren, dass gebündelte Kompetenz und koordinierte Intervention den Schlüssel zu einem erfolgreichen medizinischen Zukunftskonzept auch bei der Behandlung von Herzpatienten in Luxemburg sind, nahm das Nationale Institut für Herzchirurgie und interventionelle Kardiologie (INCCI) nach seiner Gründung im Jahr 1997 am 1. Juni 2001 seinen Betrieb auf. Mit dem Anspruch, den Patienten die bestmöglichen chirurgischen und interventionelle Therapien zur Verfügung zu stellen, indem Herzchirurgen, interventionellen Kardiologen und Anästhesisten optimale technische und räumliche Arbeitsbedingungen unter einem Dach zur Verfügung gestellt wurden, war das nationale Häerz-Zentrum aus einem Zusammenschluss der Herzchirurgie der damaligen Klinik St. Elisabeth mit der interventionellen Kardiologie des CHL geboren worden. Heute, 21 Jahre später, ist aus der damaligen nationalen Pionierleistung eine Erfolgsgeschichte geworden. Über 52.000 Patienten wurden in dieser Zeit in dem auf dem Gelände des Centre hospitalier Luxembourg (CHL) eingerichteten „Häerz-Zenter“ nach diesem Konzept interventionell behandelt, über 7.000 am offenen Herzen operiert. Eine Bilanz, die den Vordenkern, Planern sowie den vielen aktiven Verantwortlichen und Mitarbeitern des INCCI als Bestätigung und Würdigung dient.
Das sieht auch die heutige medizinische Direktorin des Nationalen Häerz-Zenter, Dr. Anne Risch, so. Ihre Aufgabe ist es, kurz gefasst, alle Prozesse und Bereiche, die mit der medizinischen Behandlung des Patienten in Zusammenhang stehen, zu organisieren, zu strukturieren und zu verantworten. „Aus heutiger Sicht kann ich sagen, dass die damalige Entscheidung der Zusammenführung an einem Ort, einem „Institut National“, die einzig richtige war. Bis heute wurden am INCCI über 52.000 Patienten behandelt. Ich würde denn auch unsere Geschichte nicht ohne Stolz als „Success-Story“ beschreiben“, unterstreicht sie, und erinnert daran, was der Schlüssel zum Erfolg war: Spezialisierte Infrastrukturen wie Herzkatheter-Labor, herzchirurgische Intensivstation, fachspezifisch-geschulte pflegerische Mitarbeiter, spezielle Berufssparten wie Kardiotechnik wurden an einem Ort zusammengelegt. Die Gruppe der interventionellen Kardiologen des INCCI setzte sich zusammen aus Ärzten aller vier großen Kliniken des Landes. Langjährig erfahrene Herzchirurgen und Herzanästhesisten wurden ans Haus gebunden.
Das Konzept einer nationalen Dienstleistung
Der synergetische Gedanke ist dabei seit seiner Gründung nicht mehr aus dem Konzept und dem generellen Arbeitsverständnis des INCCI gewichen, worauf denn auch Dr. Anne Risch mit Nachdruck verweist. „In der interventionellen Kardiologie arbeiten weiterhin Ärzte aller 4 großen Kliniken zur Behandlung der Patienten aus allen Teilen des Landes zusammen. Unsere Herzchirurgen stehen nicht nur mit diesen in engem Kontakt, sondern pflegen auch eine enge Zusammenarbeit mit den niedergelassenen Kollegen des Landes. Die Zusammenarbeit unserer Herzanästhesisten und Intensivmediziner mit den anderen Intensivstationen war vor allem während der Pandemie bemerkenswert. Nicht zuletzt bildet die Basis für unseren „service national“ die Zusammensetzung unseres Verwaltungsrates. Er besteht aus Vertretern aller vier Krankenhäuser und spiegelt damit den Gründungsgedanken wider. Durch Einbeziehen der Ärzte des ganzen Landes bei der Behandlung aller Patienten an einem zentralen Ort können wir ein Mindestmaß an Eingriffen garantieren und durchführen, die zum Erhalt einer ,manuellen Geschicklichkeit‘, fachspezifischer Erfahrung oder Entstehung von Routineabläufen notwendig sind.“
Grundlegend ist und bleibt beim Nationalen Herzzentrum eine aufs engste auf internationale Entwicklungsstandards angepasste Orientierung. Das INCCI entwickelt sich in dem Sinn Schritt für Schritt im Gleichtakt mit dem auf internationaler Ebene vorangetriebenen Fortschritt. Auch das liegt sozusagen in der DNA der vor über zwei Jahrzehnten angegangenen Pionierleistung. Entscheidend war und ist dabei, so Dr. Anne Risch, die „Aufeinanderzu-Bewegung“ der Chirurgie und Kardiologie. Durch neue interventionelle Verfahren in der Kardiologie und neuen minimalinvasive Verfahren in der Chirurgie wird der Patient heute von einem Herz-Team betreut. In gemeinsamen Teambesprechungen wird das optimale Behandlungsverfahren gesucht und dem Patienten angeboten.
Bestes Beispiel hierfür ist die Behandlung der Aortenklappe mit TAVI (Transcatheter Aortic Valve Implantation), bei der die Aortenklappe nicht am offenen Herzen, sondern durch einen Katheter über die Leiste oder auch die Herzspitze eingesetzt wird. Kardiologe, Chirurg und Anästhesist arbeiten während der Operation eng zusammen. Grundvoraussetzung hierfür war die Schaffung der notwendigen Infrastruktur. 2016 konnte das INCCI seinen hochmodernen Hybrid-OP eröffnen. Hier kann durch entsprechende Durchleuchtungstechnik sowohl interventionell als auch offen chirurgisch gearbeitet werden. Sollte es während des interventionellen Eingriffes zu Komplikationen kommen, so kann der Chirurg ohne Wechsel der Örtlichkeit sofort intervenieren.
Ein Haus in stetiger Entwicklung
Eine weitere wichtige Entwicklung findet sich im Bereich Rhythmologie. Die Behandlung von Herzrhythmusstörungen durch den Elektrophysiologen, einem hochspezialisierten interventionellen Kardiologen, findet in den letzten zehn Jahren zunehmend Bedeutung. „Unser Haus hat darauf bereits reagiert“, so Dr. Risch. „Aktuell haben wir unser Team aus Elektrophysiologen um zwei neue Kollegen erweitert und dem Stellenwert durch Anerkennung der Elektrophysiologie als eigene Abteilung am INCCI Rechnung getragen. Unsere aktuellste Neuerung ist der Bau eines speziellen elektrophysiologischen OP-Saales. Dieser befindet sich im Bau und wird im Herbst dieses Jahres in Betrieb genommen. “
Aber auch im paramedizinischen Bereich ist das INCCI in stetiger Entwicklung. Das gesamte Pflegepersonal ist fachspezifisch geschult. Dabei gibt es spezielle Berufszweige, die sich in Luxembourg nur am INCCI finden: Der Beruf des Perfusionisten oder Kardiotechniker war dem INCCI von jeher eigen. Es handelt sich um speziell ausgebildete Mitarbeiter, die die Bedienung der Herzlungenmaschine und ECMO (extrakorporale Membran Oxygenierung) verantworten. Vor einigen Jahren neu hinzugekommen ist der Hybrid-OP-Techniker (HOT). Es handelt sich dabei um einen ATM der Radiologie mit spezieller Zusatzausbildung zur Manipulation des Hybrid-OPs. Der Bereich der Elektrophysiologie macht ebenfalls spezielle Ausbildungen notwendig. Nicht zuletzt ist die Echographie in allen Bereichen des INCCI so wichtig, dass hierfür zwei Anästhesiepfleger eine mehrjährige Ausbildung absolvierten und einen nicht mehr wegzudenkenden Beitrag bei der Bildgebung des Herzens leisten.
International konkurrenzfähig
Es liegt in der Natur der mit großem Anspruch und Aufwand betriebener nationaler Strukturen, die Frage nach ihrer internationalen Konkurrenzfähigkeit zu stellen. Ist Luxemburg heute in puncto Herzchirurgie und interventioneller Kardiologie auf demselben Qualitätslevel wie große ausländische Klinikzentren? Dr. Anne Risch ist davon überzeugt und verweist nicht ohne Stolz auf ein zentrales, im Selbstverständnis des INCCI felsenfest verankerten Prinzips, das da heißt: Qualitätsmanagement.
Über die Erhebung der national festgelegten Qualitätsindikatoren hinaus verfügt das INCCI über ein weitgreifendes Qualitätsmanagement. Eigens dafür sind Mitarbeiter abgestellt, die eine permanente statistische Überprüfung interner Indikatoren durchführen. „Um uns darüber hinaus aber auch mit großen Kliniken zu vergleichen haben wir uns als Benchmarking seit 2014 dem IQTIG – Institut für Qualitätssicherung und Transparenz im Gesundheitswesen angeschlossen. In Deutschland muss jede Herzklinik Ihre sehr detaillierten Ergebnisse dem Institut darlegen. Wir haben uns angeschlossen und vergleichen uns jährlich“, unterstreicht Dr. Anne Risch. „Unsere Ergebnisse sind dabei in jedem Falle konkurrenzfähig. In vielen Bereichen erzeugen wir sogar bessere Ergebnisse. Um nur zwei zu nennen: Unsere Strahlenbelastung (für Patient und Arzt) ist seit Jahren deutlich niedriger als im Nachbarland. Unsere Rate an Infektionen des Brustraumes (Mediastinitis) ist gleich Null.“
Das INCCI veröffentlicht seine Ergebnisse einmal jährlich im ausführlichen Jahresbericht, der auch auf der Website einsehbar ist. Die Ergebnisse werden außerdem im Conseil scientifique vorgelegt und diskutiert, in dem sowohl Vertreter aller Häuser als auch ein international anerkannter Spezialist Mitglieder sind. Aktuell befindet das Häerz-Zentrum sich außerdem im Prozess der Akkreditierung nach JCI (Joint Commission International) und hat bereits erste Analysen durchlaufen. Dr. Anne Risch hofft, in zwei Jahren auch diese Aufgabe gemeistert zu haben.
Der Erfolg hat den Initiatoren des Nationalen Herz-Zentrums Recht gegeben, und dieser liest sich in aller Deutlichkeit anhand der statistischen Daten. In allen Bereichen weisen die Indikatoren zwei- bis dreistellige Prozentsteigerungen auf. Wurden 2001 bereits 2.117 Patienten im INCCI behandelt, so waren es im vergangenen Jahr deren 3.407. Die chirurgischen Eingriffe schnellten um 50 Prozent in die Höhe (2001: 329; 2021: 492). Die am INCCI praktizierenden Chirurgen beherrschen das Spektrum der gesamten Erwachsenenherzchirurgie: Aortokoronare Bypass-Chirurgie mit und ohne Herzlungenmaschine, die gesamte Klappenchirurgie und Chirurgie der großen Gefäße des Brustraumes. Die interventionellen Kardiologen und Elektrophysiologen führen im Jahr knapp 3.000 diagnostische und therapeutische Interventionen durch, die Anästhesisten ca. 1200 Narkosen jährlich und verantworten dabei die intensivmedizinische Therapie. Insgesamt steigerte das INCCI seine Zahlen in allen Bereichen. Insbesondere bemerkenswert sind dabei zwei Interventionsbereiche: die Elektrophysiologie und die Behandlung von Klappenerkrankungen und strukturellen Veränderungen des Herzens durch das Herz-Team.
Die Schlussfolgerung, die sich aus diesen Zahlen und Bilanzen ergibt, liegt in der absoluten Konkurrenzfähigkeit des Luxemburger Herz-Zentrums und somit der Richtigkeit einer vor 25 Jahren getroffenen Zukunftsentscheidung begründet. Die medizinische Direktorin fasst sie so zusammen: „Ohne die Kreation INCCI wäre das meines Erachtens nach nicht zu schaffen gewesen. Ein Chirurg der die gleiche Operation im Jahr hundertmal durchführt ist sicherer als der, der sie nur zehnmal macht. Dies trifft auf jeden unserer Mitarbeiter zu. Eine Zentralisierung war daher unumgänglich, um einen guten Qualitätsstandart zu erreichen. Das INCCI ist sowohl für Patienten als auch Ärzte ein sicherer und attraktiver Standort.
Interview
Alle Vorzüge und Garantien für den Patienten
Interventionelle Kardiologie und Herzchirurgie am INCCI brauchen den Vergleich mit ausländischen Uni-Kliniken nicht zu scheuen – Ein Interview mit Prof. Dr. Klaus Kallenbach und Prof Dr. Serghei Cebotari
Interview: Marcel Kieffer
Die am Luxemburger «Institut national de chirurgie cardiaque et de cardiologie interventionelle» (INCCI) praktizierenden Kardiologen, Chirurgen und Anästhesisten stehen für eine hochqualitative Herzmedizin, die auf internationalem Niveau keinen Vergleich zu scheuen braucht. Als eigenständiges Klinikum hat es seine Wichtigkeit für die Bevölkerung längst bewiesen. Im Interview unterstreichen die am Häerz-Zenter operierenden Chirurgen Prof. Dr. Klaus Kallenbach und Prof. Dr. Serghei Cebotari die Leistungen, Erfolge und Perspektiven einer in autonomem Rahmen bewährten und als solche mehr denn je in Luxemburg unverzichtbaren Herzmedizin.
Nach mehr als 20-jähriger Existenz ist das Häerz-Zenter heute zu einer festen, eigenständigen Institution in der luxemburgischen Spitallandschaft geworden. Wie schätzen Sie als dort praktizierender Chirurg die Rolle und Bedeutung des INCCI heute ein?
Prof. Dr. Klaus Kallenbach – Nun, seine heutige Rolle und Bedeutung ergibt sich aus seinem ihm vor zwei Jahrzehnten gestellten, nationalen Auftrag. Die Aufgabe des INCCI ist es, die interventionell-kardiologische und herzchirurgische Versorgung in Luxemburg sicherzustellen, für die gesamte Bevölkerung, jeden Tag und zu jeder Stunde, das ganze Jahr über. Das INCCI hat in den mehr als 20 Jahren seines Bestehens genau diesen Auftrag erfüllt. Praktiziert werden hier die interventionelle Kardiologie, die sich durch Katheter-Einsatz zum Erreichen des Herzens von der nicht-interventionellen Kardiologie abgrenzt, die auch in anderen Krankenhäusernhäusern oder Praxen betrieben wird, sowie die Chirurgie, bei der Operationen am offenen Herzen vorgenommen werden. Ich kann nur begrüßen, dass die Entscheidungsträger vor 20 Jahren in Luxemburg zu der Erkenntnis gekommen sind, dass die Versorgung der Bevölkerung wesentlich sicherer und mindestens ebenso hochwertig ist, wenn hiesige Patienten von qualifiziertem Personal und Fachärzten an einer zentralen Stelle im Land behandelt werden können und sich dafür nicht ins Ausland begeben müssen.
In welchem Maße bzw. werden überhaupt noch Interventionen am Herzen außerhalb der Strukturen des INCCI in Luxemburg vorgenommen?
Prof. Dr. Serghei Cebotari – Alles, was in den Bereich der interventionellen Kardiologie fällt, zu der auch Elektrophysiologie-Therapien mit Katheter-Einsatz gehören, sowie operative Eingriffe am Herzen und den herznahen Gefäßen werden ausschließlich hier im INCCI gemacht.
K.K. – Auf den kardiologischen Stationen der anderen luxemburgischen Großkrankenhäuser werden jene Akten nicht-interventioneller Kardiologie praktiziert, die ja auch sehr wichtig sind, wie Ultraschall-Diagnostik, Schrittmacher-Therapien, medikamentöse Therapien etc.
Wie wird entschieden – wie schnell und auf der Basis welcher Prozedur –, ob ein Patient im INCCI behandelt wird?
K.K. – Der Ablauf ist so, dass ein Patient, der eine gewisse Symptomatik aufweist, also z.B. Schmerzen im Brustkorb (angina pectoris), normalerweise zu seinem Generalisten geht, der dann ein EKG schreibt. Wenn dieses auffällig ist, schickt er den Patienten zum Kardiologen. Dieser stellt bei seiner weitergehenden Untersuchung fest, dass der Patient vermutlich eine koronare Herzerkrankung hat, und um das zu überprüfen, schickt er ihn dann ins INCCI, wo unsere interventionellen Kardiologen eine Katheter-Untersuchung vornehmen. Im schlimmsten Fall ergibt sich daraus die Erkenntnis, dass eine Operation notwendig ist. Dann übernehmen die Chirurgen der hiesigen Herzchirurgie den Patienten.
INCCI: eine noch zu wenig bekannte Größe?
Das ist alles sehr einleuchtend. Wie gut funktioniert denn aus Ihrer Erfahrung heraus diese sehr logisch strukturierte Prozedur, bei der ja auch die Zeit eine wichtige Rolle spielt?
K.K. – Gute Frage. Ich habe den Eindruck, dass das offensichtlich noch nicht so gut funktioniert in Luxemburg. Viele Patienten scheinen immer noch ins Ausland überwiesen zu werden, sie kommen jedenfalls bei uns nicht an.
Aufgrund welcher Indikatoren kommen Sie denn zu diesem Schluss?
K.K. – Auf der Basis der Erhebungen in den umliegenden Ländern kann man pauschal sagen, dass pro eine Million Einwohner eine Gesellschaft mit den hiesigen Lebens- und Ernährungsgewohnheiten und Risikofaktoren rund tausend Herzoperationen in einem Jahr benötigt. Wir stellen fest, dass in Luxemburg bei rund 650.000 Einwohnern nur in etwa 380 anstatt 650 Herzoperationen anfallen. Da fragt man sich: Wo sind die fehlenden Patienten? Gesünder als in anderen Ländern sind die Luxemburger leider nicht, und die üblichen Risikofaktoren sind hier weit verbreitet. Eigentlich müssten wir den gleichen Anteil an Patienten haben wie die anderen Länder auch, aber das haben wir nicht. Und es gibt keine harten Daten, wo diese Patienten eigentlich bleiben. Das ist umso erstaunlicher, weil die Leistungen, die hier am INCCI erreicht werden, international d.h. im Vergleich zu deutschen spezialisierten Instituten ge“benchmarked“ werden. Diese Vergleichszahlen ergeben, dass wir in fast allen Parametern über dem deutschen Durchschnitt liegen. Es gibt also allein schon von daher kein objektives Argument, für Operationen bzw. Interventionen am Herzen ins Ausland zu gehen. Natürlich gibt es freie Arztwahl in Luxemburg, das steht nicht zur Debatte. Aber für meine Begriffe ist es doch problematisch, dass, wenn die Diagnose und OP-Indikation steht, ein niedergelassener Arzt oder Kardiologe dennoch seine Patienten ins Ausland schickt, weil – wie man immer wieder hört – „das hier in Luxemburg nicht geht.“ Dabei gab es in der Regel überhaupt keinen Kontakt mit uns Herzchirurgen, um nachzufragen, ob es geht oder nicht… Das ist gegenüber dem Sozialsystem alles andere als richtig. Gegenüber dem Patienten sowieso nicht. Insofern würden wir uns hier am INCCI wünschen, wenn wir noch mehr seitens der behandelnden Generalisten und Kardiologen in die Entscheidungsfindung involviert würden und demgemäß die Zusammenarbeit noch besser würde.
Gibt es denn keine Strukturen oder Plattformen, die diesen Austausch optimieren könnten?
S.C. – Nun, was sich bisher als sehr effektiv bewiesen hat, sind die Konferenzen der jeweiligen sogenannten „Heart-Teams“ auf den kardiologischen Stationen der Krankenhäuser. Dort sitzen Kardiologen und Chirurgen zusammen und besprechen Fall für Fall die Optionen, die sich bei jedem einzelnen Patienten anbieten. Diese Strukturen haben sich bisher als extrem nützlich erwiesen, um die bestmöglichen Entscheidungen im Interesse des Patienten zu treffen. Insofern wäre es zu wünschen, dass solche „Heart-Teams“ systematischer eingesetzt und vor allem in noch mehr Krankenhäusern geschaffen werden könnten.
Eine eigenständige Klinik auf neutralem Boden
K.K. – Oft ist es ja auch – und da schließe ich Kardiologen und Patienten gleichermaßen ein – vielleicht Unwissenheit über das Leistungs-Portfolio, das wir hier am INCCI anbieten können. Man hat manchmal den Eindruck, dass noch nicht gewusst ist, was wir zu leisten imstande sind. Zusätzlich liegt hier – das stelle ich immer wieder fest – ein Missverständnis vor. Das INCCI ist ein eigenständiges Krankenhaus und nicht Teil des CHL. Wir arbeiten exzellent mit dem Centre hospitalier (CHL) zusammen, Querschnittsfächer, Dienstleitungen, gemeinsame gegenseitige Unterstützung funktionieren prima, aber wir sind eine eigenständige Klinik, und wir treffen unsere Entscheidungen auch selbständig. Das war ja damals auch der Gründungsgedanke, nämlich dass ein unabhängiges Herz-Zentrum entstehen sollte, das von allen Krankenhäusern in Luxemburg als neutraler Boden verstanden wird und wo es keine Interessenskonflikte zwischen den Krankenhäusern geben und wo jeder Kardiologe in Luxemburg seine Patienten behandeln lassen kann.
Zentrale Strukturen begünstigen statistische Erfassungen und Erkenntnisse. Wo liegen die hauptsächlichen kardiologischen Probleme bei den Patienten in Luxemburg?
K.K. – Luxemburg ist ein sehr reiches Land und hat ein entsprechend hohes Lebensniveau, insbesondere was Essen und Trinken angeht. Wenn man sich die Risikofaktoren anschaut, die zu kardiovaskulären Gefäßerkrankungen führen, haben wir unter den fünf bekannten Faktoren – hoher Blutdruck, Diabetes mellitus, Fettstoffwechselstörung, Rauchen und die genetische Disposition – vier von fünf, die wir beeinflussen können. Hinzukommen Bewegungsmangel und in der Konsequenz Übergewicht. Wenn man all diese Risikofaktoren eingestellt bekommt, tut man schon was Gutes für sein Herz.
Gibt es signifikative Entwicklungstendenzen in dieser Hinsicht? Nehmen bestimmte Pathologien in irgendeiner Hinsicht zu oder ab?
K.K. – Nun, die Tatsache, dass die Patienten heute sehr frühzeitig ihren Blutdruck, ihren Diabeteshaushalt und ihren Fettstoffwechsel gut eingestellt bekommen, macht sich prophylaktisch auch in der Inzidenz der Auftretenshäufigkeit von koronaren Herzerkrankungen bemerkbar. Faktisch ist es so, dass wir hier in Luxemburg, genauso wie überall in der westlichen Welt, Jahr für Jahr weniger Herz-Bypass-Operationen für koronare Herzerkrankungen durchführen. Das wird immer weniger. Das liegt sicher auch daran, dass die interventionellen Kardiologen mehr mit ihren Stents machen, aber in der Gesamtsumme der Erkrankungshäufigkeit konnte nachgewiesen werden, , dass auch schon ein nützlicher Effekt durch die Prophylaxe entstanden ist.
S.C. – Wobei darüber hinaus abzuwarten bleibt, welche nachträglichen Konsequenzen die Covid-Infektionen zeitigen werden…
Wo sehen Sie noch Entwicklungspotenzial, vom Herzschrittmacher und die Endoskopie bis zur Robotik oder der minimalinvasiven Intervention?
Entwicklung zur Verringerung der operativen Traumata
S.C. – Die größten Fortschrittsprünge wurden in der Herzmedizin ab den 1980er Jahren gemacht. Danach gab es noch um die Jahrtausendwende eine große Begeisterung für die minimalinvasive und die Roboterchirurgie. Allerdings muss man sagen, dass die Robotik sich weniger in der Herzchirurgie als in anderen chirurgischen Bereichen durchsetzte, im Gegensatz zu den minimalinvasiven und endoskopischen Methoden in der Klappen- und Bypass-Chirurgie. Sehr gut entwickelt hat sich in den letzten Jahren auch die katheterbasierte interventionelle Kardiologie sowie die Methodik zur Minderung operativer Traumata beim Patienten.
K.K. – Letztendlich geht die Entwicklung mehr und mehr in die Richtung, die großen Schnitte am Brustkorb zu minimieren. Erste Anstrengungen und Erfolge sind dahingehend schon zu verzeichnen, und tatsächlich wird die Entwicklung wohl dahin führen, das operative Trauma beim Patienten zu vermeiden. Man muss sich allerdings der Tatsache bewusst bleiben, dass es niemals ohne die klassische Herzchirurgie gehen wird. Es gibt einfach Erkrankungen und Situationen, bei denen man in der Lage sein muss, am offenen Herzen das Problem zu lösen, einfach weil es mit dem Katheter nicht mehr zu lösen ist. Es ist ja auch richtigerweise so, dass man erstmal versucht, das Problem über die schonendere Methode z.B. per Katheter zu lösen, ehe man zur Chirurgie schreitet. Nur ist es so, dass die einfachen Eingriffe immer weniger werden und die hochkomplexen Eingriffe, die nur noch sehr erfahrene und sehr breit ausgebildete Chirurgen praktizieren können, die Haupttätigkeit wird. Das ist für uns hier im INCCI kein Problem, weil wir alle gestandene und sehr erfahrene Herzchirurgen sind. Wir waren alle erfahrene und z.T. leitende Oberärzte an Universitätskliniken. Auch das ist ein Vorteil für die Patienten hier am INCCI, weil sie alle von einer Chefarztbehandlung profitieren, was an großen ausländischen Klinikzentren längst nicht immer selbstverständlich ist.
Sind eigentlich Männer und Frauen gleichermaßen anfällig für Herzkrankheiten? Trügt der Eindruck, dass Herzpathologien eher Männer treffen?
K.K. – Nein, der Eindruck trügt nicht. Das ist in der Tat so. Aus meinen persönlichen Studien zur Aorten- und Bypass-Chirurgie habe ich selbst nachweisen können, dass tatsächlich Frauen seltener Herzerkrankungen erleiden. Sie sind geschützt auf alle Fälle bis zur Menopause. Danach fällt dieser hormonale Schutz weg, und dann sind die Ergebnisse der Herzchirurgie an Frauen schlechter als an Männern, wobei in der Endsumme eigentlich in jedem Teilbereich der Herzmedizin die Männer häufiger vertreten sind, egal ob das sich jetzt um Bypass-Chirurgie oder Aortenchirurgie handelt. Worin dieser schützende Hormonstatus bei Frauen jetzt genau beruht, ist noch nicht erwiesen. Damit beschäftigen sich derzeit im Rahmen von spezifischen Lehrstühlen zur Geschlechterforschung gezielte Feld- oder Longitudinalstudien gerade im Bereich der Kardiologie. Wir haben uns z.B. auch das weltweit größte Register der Aortendissektionen – auch dies ist ein Bereich, den wir abdecken – nach Geschlechterunterschieden angeschaut und dabei mit Ausnahme der Häufigkeit keine gravierenden Unterschiede gefunden.
Faktor Zeit ist lebensentscheidend
Herztransplantationen fallen nur selten in Luxemburg an und werden im Ausland durchgeführt. Ist das kein Nachteil für unser Land in puncto Wartezeit, Priorität und Verfügbarkeit?
S.C. – Es lohnt sich in der Tat nicht, spezifisch für Luxemburg ein entsprechendes Programm aufzustellen, wo die Zahl der potenziellen Interventionen sehr gering ist. Ungefähr 25 Transplantationen wären in einem Jahr notwendig, damit das in Luxemburg Sinn machen würde. Davon sind wir mit mehr oder weniger drei Fällen im Jahr noch sehr weit entfernt.
K.K. – Damit ist man weit entfernt von dem kritischen Punkt, um ein gewisses qualitatives Niveau zu erreichen. Es wäre also müßig darüber zu diskutieren, ob man diese Art der sehr teuren und schweren operativen Eingriffe, die auch in anderen Ländern immer häufiger in zentralen Zentren durchgeführt werden, in Luxemburg praktizieren sollte. Aber, um auf Ihre Frage zu kommen, Nachteile hat der Luxemburger Patient dadurch keinesfalls. Sollte sich bei einer terminalen Herzinsuffizienz eine Transplantation als notwendig erweisen, dann würde das INCCI den betreffenden Patienten betreuen und ihn einem spezialisierten ausländischen Zentrum zuweisen. Dort würde er dann auf die Liste der zu transplantierenden Herzpatienten kommen, genauso wie alle anderen dortigen Fälle, wo dann auch für alle dieselben Bedingungen gelten. Irgendwelche Nachteile hat er demnach nicht, sieht man einmal von dem Umstand ab, dass er und seine Familie eine gewisse Entfernung von Zuhause in Kauf nehmen müssen. Diese Frage der Distanz ist in einem weiteren Sinn dann aber auch wieder sehr relevant bei der Erwägung der Richtigkeit der politischen Entscheidung, vor ungefähr 20 Jahren, in Luxemburg ein eigenes, unabhängiges Herz-Zentrum zu schaffen. Gerade bei Herzinfarkten ergibt sich aus der Distanz die Frage der Zeit, die von lebenswichtiger Bedeutung ist, wenn der Patient nach Auftreten der ersten Symptome schnellstmöglich interventionell oder chirurgisch behandelt werden muss. Da gibt es ganz harte Daten, die untermauern, dass je länger die Transportzeit ist, die Überlebenschancen des Patienten schwinden. Und das INCCI kann sicherstellen, dass jeder Patient, der in Luxemburg einen Herzinfarkt erleidet und schnellstmöglich vom SAMU zu uns befördert wird, sofort die adäquate Behandlung bekommt. Und das Ganze, wie gesagt, auf einem qualitativen Niveau, das über dem deutschen Durchschnittsniveau liegt. Wir können uns also in dieser Hinsicht voll und ganz mit Universitätskliniken vergleichen.
Nutrition
Un produit, une recette : le fenouil
Fenouil, l’allié minceur
- Disponibilité : On trouve le fenouil dans les commerces pratiquement toute l’année. La pleine saison se situe entre juin et novembre.
- Bénéfique : Les huiles essentielles d’anéthol, de fenchone et de menthol contenues dans le fenouil ont un effet très bénéfique, surtout sur l’estomac et l’intestin. Le fenouil est donc considéré à juste titre comme efficace contre les troubles gastriques et intestinaux tels que les nausées, les douleurs et les crampes.
- Bon pour la vue : Pour une bonne vue, surtout la nuit, et pour une peau saine, le fenouil est le choix parfait : 100 grammes fournissent 140 microgrammes de bêta-carotène, qui peut être transformé en vitamine A dans le corps.
- Oligo-élément et vitamine : Non seulement le fer, mais aussi l’acide folique (vitamine B9) sont importants pour la formation des globules sanguins. Cela tombe bien, le fenouil contient à la fois l’oligo-élément et la vitamine.
- Low calorie : Le fenouil est peu calorique grâce à sa richesse en eau et à sa faible teneur en lipides. C’est donc un allié de choix en période de perte de poids.
- Riche en antioxydants : Le fenouil est riche en antioxydants qui pourraient protéger les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement.
Délicieux cru ou cuit !
Légume vert clair croquant et au goût frais et légèrement anisé, le fenouil est principalement consommé pour sa bulbe, protubérance charnue presque blanche qui se trouve à la base des tiges. Consommé depuis la préhistoire, il se voit attribuer des vertus mythologiques pendant l’antiquité. Très savoureux, il est délicieux cru ou cuit et se prête à une multitude de préparations.
Le fenouil : astuces culinaires
- Le bulbe du fenouil est excellent cru ou cuit
- Avant de le consommer ou de le cuisiner, on se débarrasse de la partie dure à la base du légume. Il suffit de couper une tranche d’environ 3cm.
- De la même façon, on coupe les branches à environ un pouce du bulbe. Elles sont trop coriaces pour être consommées telles quelles.
- Cru, on l’émince et on l’utilise dans les salades. Sa saveur s’agence particulièrement bien à celle des fruits de mer et des poissons, mais aussi des agrumes.
- Certains aiment ajouter des bâtonnets de fenouil cru à leurs assiettes de crudités!
- Le fenouil caramélisé longuement à la poêle, dans une bonne quantité de beurre avec un peu de sucre constitue un plat d’accompagnement délicieux. Cette préparation peut également être utilisée comme condiment dans les sandwichs aux charcuteries ou sur la pizza, par exemple.
- On peut rôtir le fenouil. Il suffit de le couper grossièrement, de le badigeonner d’huile d’olive et de l’assaisonner au goût, avant de l’enfourner à 200°C pendant une quinzaine de minutes, en le remuant à l’occasion.
- On ajoute volontiers le fenouil aux plats de viande braisée à base tomatée.
- Le fenouil est parfait pour ajouter à une papillote de poisson.
- Pour donner un petit goût anisé à un bouillon ou à un fumet de poisson, faites-y mijoter quelques branches de fenouil, ou des morceaux de bulbe grossièrement tranchés.
- Les feuilles du fenouil s’apparentent beaucoup à l’aneth et peuvent être utilisées de la même manière que cette herbe, notamment pour assaisonner les plats.
Recette : Fenouil au curry
Ingrédients pour 4 personnes :
- 2 échalotes
- 2 gousses d’ail
- 1 pc. de gingembre frais (de la taille d’un pouce)
- 1 piment rouge
- 2 bulbes de fenouil de taille moyenne
- 3 carottes
- 1 poivron jaune
- 1 cs d’huile de colza
- 2 – 3 cuillères à café de pâte de curry jaune
- 200 ml de bouillon de légumes
- 200 ml de lait de coco
- poivre, sel
- un peu de jus de citron vert
- 250 g de riz
Préparation:
- Éplucher les échalotes et l’ail, couper les échalotes en dés et hacher finement l’ail.
- Peler le gingembre et hacher finement également.
- Laver le piment, le couper délicatement en deux avec un couteau bien aiguisé, retirer les graines et le couper en petits morceaux.
- Laver les bulbes de fenouil, les couper en deux, retirer le trognon et les couper en fines lamelles.
- Éplucher les carottes, les nettoyer, puis les couper en biais en fines tranches.
- Couper le poivron en deux, retirer le cœur, le laver et le couper en dés.
- Faire chauffer l’huile dans une casserole. Y faire revenir les échalotes, l’ail, le gingembre et le piment à feu moyen pendant 2-3 minutes jusqu’à ce qu’ils deviennent transparents. Faire revenir les lamelles de fenouil, les rondelles de carottes et les dés de poivrons pendant 1 à 2 minutes. Ajouter la pâte de curry jaune et la faire revenir brièvement. Mouiller avec le bouillon, verser le lait de coco. Laisser mijoter le curry à feu moyen pendant environ 5 minutes.
- Assaisonner le curry avec du poivre, du sel et un peu de jus de citron vert.
- Faire cuire le riz, l’égoutter et le servir avec le curry chaud.
Bon appétit !
Nutrition et santé
Exercice physique et alimentation : Les priorités pour protéger son cœur
L’adaptation de certaines habitudes de vie exerce une influence bénéfique majeure sur la santé cardiaque : priorité à l’alimentation et à l’activité physique. Une étude canadienne (université Laval) a suivi des patients (42 à 76 ans) présentant une maladie coronarienne, avec donc un risque évident de complication cardiaque. Ils ont été accompagné pendant un an, sachant qu’à intervalles réguliers, ils ont rencontré individuellement un spécialiste en nutrition ou en sport afin de recevoir des conseils personnalisés.
- Alimentation. L’objectif du programme consistait à améliorer la qualité globale en réduisant notamment les apports en acides gras saturés, en sucre et en sel ajouté. Chez les personnes en surpoids, le régime consistait en une baisse énergétique d’environ 500 kcal par jour.
- Activité physique. Les participants étaient encouragés à pratiquer au moins 150 minutes d’exercice aérobique par semaine (marche, natation, jogging, vélo…), avec en plus des exercices de résistance sur des appareils de musculation.
Le programme a eu relativement peu d’influence sur le poids (1,4 kg perdu en moyenne sur 12 mois), avec cependant des réponses très variables. Le très grand bénéfice est à rechercher ailleurs. Ainsi, on observe une diminution significative de la graisse abdominale (- 9%), du gras présent dans l’enveloppe du cœur (- 31%) et celui déposé sur le cœur (- 13%). Par ailleurs, la protéine C réactive, un indicateur de l’inflammation, a diminué de 40%, ce qui suggère une chute considérable de l’inflammation systémique.
Les chercheurs ont constaté que l’amélioration des paramètres du gras (cardiaque et abdominal) était plus prononcée chez les patients prédiabétiques et diabétiques, encore plus à risque de complication cardiaque. Autre point positif : une augmentation de la capacité cardiorespiratoire (+ 13%). Les auteurs concluent en substance : « L’adoption de bonnes habitudes de vie contribue à prévenir la maladie coronarienne, et même lorsqu’elle est établie, il n’est jamais trop tard pour mieux s’alimenter et pour être plus actif. Peu importe la condition dans laquelle se trouvaient nos patients au début de l’étude : l’intervention leur a procuré des bienfaits qui ont amélioré leur capacité physique et qui ont diminué les risques d’événement cardiaque ».
Flavonoide und Omega-3-Fettsäuren spielen dabei eine Schlüsselrolle.
Eine gesunde Ernährung nach mediterranem Vorbild bestätigt ihre Schutzwirkung gegen Arrhythmie, Herzinsuffizienz und Herzinfarkt. Flavonoide und Omega-3-Fettsäuren spielen dabei eine Schlüsselrolle.
Dieses Halberg Hospital and Research Institute untersuchte den Stellenwert der Ernährung bei der Prävention von Herzinsuffizienz, die sich dadurch äußert, dass das Herz seine Funktion als Pumpe und die Versorgung des Körpers mit Blut (und damit Sauerstoff) nicht mehr richtig erfüllen kann. Die Forscher haben Daten aus drei internationalen Studien mit insgesamt rund 3000 Teilnehmern miteinander verglichen: die eine Hälfte ernährte sich westlich (vor allem mit einem hohen Anteil an gesättigten Fettsäuren und Zucker), die andere mediterran (reichlich Obst und Gemüse, Getreide, Hülsenfrüchte, zufriedenstellende Zufuhr von Fisch, mäßige Zufuhr von Milchprodukten, wenig Fleisch, vor allem rotes Fleisch usw.).
Die Metaanalyse zeigt einen deutlichen Schutzeffekt der Mittelmeerdiät gegenüber dem Risiko einer Präinsuffizienz (Beginn der allmählichen Schwächung des Herzens), Herzinsuffizienz, Arrhythmie (Herzfrequenzanomalie) und eines Herzinfarkts. Dies gilt für Personen, die diese Diät schon seit langem praktizieren, aber auch bei Personen, die sich erst später dazu entschließen, sich an die wichtigsten Grundsätze zu halten, wird ein konkreter Nutzen beobachtet.
Was ist die Erklärung für diesen Nutzen? Die Autoren kommentieren: „Unsere Ergebnisse legen nahe, dass eine starke Bindung an eine mediterrane Ernährung die Inzidenz sowohl von Präinsuffizienz als auch von Herzinsuffizienz und Arrhythmien deutlich reduziert. Die kardioprotektive Wirkung ist auf den hohen Gehalt an Flavonoiden und Omega-3-Fettsäuren zurückzuführen, die mit einer starken antioxidativen und entzündungshemmenden Wirkung einhergehen.
Les noix, excellentes pour le cœur
La consommation de fruits à coque (ou fruits à écale) exerce un réel effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires.
Noix classiques, noisettes, noix de cajou, amandes, cacahuètes… : autant d’aliments qui s’intègrent parfaitement dans une alimentation équilibrée, avec un vrai bénéfice pour la santé. Ceci est à nouveau confirmé par une équipe américaine (université Vanderbilt), au terme de recherches portant sur quelque… 200.000 adultes.
Le résultat montre que le fait de manger quotidiennement des fruits à coque (nature ou intégrés dans des préparations) réduit le risque de mortalité prématurée toutes causes confondues, et en particulier d’origine cardiovasculaire. Les chercheurs estiment que ces aliments représentent un moyen simple, efficace et bon marché pour contribuer à préserver la santé cardiaque. Bien entendu, il ne s’agit pas non plus d’exagérer (une trentaine de grammes par jour paraissent la dose correcte), sachant qu’il faut faire attention aux ajouts (les cacahuètes lorsqu’elles sont salées, par exemple).
Medical News
Zertifizierte nephrologische Schwerpunktklinik
Auf Grundlage der Zertifierungsentscheidung vom 15.07.2022 wird bestätight, dass die Abteilung für Nephrologie und Dialyse der Hôpitaux Robert Schuman die Vorgaben der deutschen Gesellschaft für Nephrologie an nephrologische Schwerpunktkliniken erfüllt.
Was bedeutet dies für unser Pflegepersonal?
- Dr Buck, Néphrologie et médecine interne : « Il s’agit de la distinction et la récompense d’une collaboration réussie et cela fait preuve d’un dévouement surprenant de tous les participants afin d’atteindre un niveau international. »
- Jorg Roderich, Responsable du Service dialyse : « C’est la confirmation que toute l’équipe néphrologique fait un travail de qualité, qu’elle relève sans arrêt de nouveaux challenges, mais aussi qu’elle les maîtrise conformément aux recommandations internationales. Ce processus nous incite toujours à améliorer les choses, ce qui augmente la qualité des traitements tout en facilitant et sécurisant le quotidien des soins médicaux et infirmiers. »
- Salvatore Loria, Responsable du service Psychologie : « C’est notre volonté de rester dans une perspective d’amélioration continue où nos pratiques restent sous le regard attentif des intervenants. Notre objectif est d’oser nous évaluer pour avoir le courage de toujours avancer. »
- Farid Annabi, Responsable biomédical : « Un gage de qualité et de sécurité sur la prise en charge de nos patients aux HRS. C’est un aboutissement et une reconnaissance pour l’ensemble des collaborateurs HRS du travail accompli au quotidien auprès de nos patients. »
- Petra Bardea, Coordinatrice Qualité-risques : «Les auditeurs confirment ainsi le travail de haute qualité que notre équipe interdisciplinaire accomplit au quotidien. D’être reconnu en tant que modèle rend l’équipe fière et motivée à maintenir le niveau de qualité.“
- Martine Cholewiack, Directrice de soins Pôle médecine interne : « Elle nous donne l’assurance que tous les professionnels de santé impliqués auprès des patients avec une maladie rénale aux HRS, possèdent les compétences, savent s’organiser, innover et travailler en équipe afin d’assurer des parcours de soins individualisés de haute qualité. Je suis heureuse et fière qu’ils soient de nouveau reconnus grâce à leur investissement constant particulièrement en période de crise Covid. »
- Volker Mayer, Infirmier : « La certification montre les standards respectés par nos établissements concernés. Ces paramètres sont constamment vérifiés et, si nécessaire, adaptés aux nouveaux besoins et exigences. Ils offrent ainsi la possibilité d’optimiser et d’améliorer nos services. »
Le Prostatakarzinomzentrum (PKZ) des HRS : centre d’excellence oncologique pour le cancer de la prostate au Luxembourg
Certifié selon les exigences de la Deutsche Krebsgesellschaft (DKG), le PKZ, réseau de médecins spécialistes pluridisciplinaires né de la collaboration entre les HRS, le Laboratoire National de Santé et le Centre de Radiothérapie François Baclesse, accompagne depuis bientôt 5 ans les patients atteints d’un cancer de la prostate.
En novembre 2021, le PKZ a renouvelé sa certification, confirmant une fois de plus son statut de centre d’excellence.
En 2020, 267 patients ont été pris en charge par le PKZ pour un cancer de la prostate: parmi eux, environ 1/3 a simplement été placé sous « surveillance active » (car la tumeur évolue très lentement, est localisée et n’entraine pas de symptômes) ; un autre tiers a bénéficié d’une irradiation ou d’un traitement médicamenteux systémique et le tiers restant a été opéré.
La biopsie prostatique est l’élément clé permettant l’identification du cancer, c’est grâce à elle que sera définie la suite du traitement. Depuis juin 2022, les HRS disposent de 2 nouvelles techniques de biopsie, « la biopsie sous IRM par assistance robotique », technique de pointe alliant précision et fiabilité extrêmes, et la « biopsie par fusion d’images », permettant une biopsie classique mais utilisant les images IRM pour garantir la précision la plus haute possible. Ces 2 techniques permettent ainsi au centre de répondre de la façon la plus individualisée et complète à la question : s’agit-il vraiment d’un cancer et si oui, nécessite-t-il un traitement ?
Grâce à une connaissance approfondie et globale du parcours de soins de leurs patients et à des formations régulières en urologie, les soignants de l’unité hospitalière du PKZ offrent à leurs patients un accompagnement bienveillant tout au long de leur séjour hospitalier. En plus de rencontrer une case manager en début de prise en charge, selon le profil du patient, ce dernier pourra également rencontrer un(e) psychologue, un(e) assistant(e) social(e), un(e) stomathérapeute, un(e) kinésithérapeute, durant son séjour hospitalier.
Colive Voice : Vous aussi, contribuez à faire avancer la recherche !
Vous aussi, contribuez à faire avancer la recherche !
Simplement grâce à votre voix, vous permettrez à l’étude de recherche universitaire internationale « Colive Voice », dirigée par le Luxembourg Institute of Health, d’identifier des biomarqueurs vocaux pour améliorer et simplifier le suivi régulier de maladies graves telles que le cancer, le diabète, le COVID-19, la santé mentale, la sclérose en plaques, les maladies inflammatoires de l’intestin…
Grâce à cette étude, vous participerez également à l’amélioration de la santé numérique et de la télémédecine pour des millions de patients.
Qui peut participer ? Toute personne âgée de plus de 15 ans, originaire de tout pays, quel que soit son état de santé.
Comment ? Tout ce que vous avez à faire est de répondre à un questionnaire de santé et faire cinq enregistrements vocaux (avec votre téléphone portable par ex.) en ligne sur https://www.colivevoice.org/. La participation est anonyme.
Les Hôpitaux Robert Schuman (HRS) sont fiers d’être partenaires du LIH sur ce grand projet.
Une approche personnalisée pour gérer votre diabète
Le projet pilote, mené en collaboration entre Santé Services S.A., les HRS et Glucare Health, et qui sera opérationnel au dernier trimestre de 2022, suit des patients diabétiques sélectionnes sur la base du volontariat, afin de constituer un échantillon large et représentatif. La plateforme thérapeutique numérique créée par Glucare sera hébergée dans un environnement informatique luxembourgeois conforme au RGPD et collectera les données des participants à partir de multiples entrées. Il s’agit notamment d’appareils portables connectes et de dossiers médicaux électroniques. Elle intègrera un large éventail de comportements vitaux, notamment le sommeil, l’activité physique et les habitudes alimentaires, combines a des taux de glycémie en temps réel.
L’objectif de ce projet pilote est multiple : standardiser et améliorer l’utilisation du CGM pour les soins des patients diabétiques de type I, prouver l’efficacité de cette procédure dans le traitement du diabète de type II, et aussi prendre en charge davantage de patients prédiabétiques afin d’éviter leur conversion en diabète.
Zithaklinik : Soins d’urgences de proximité assurés
Depuis mai 2022, la Policlinique non programmée (« Soins d’urgences de proximité) a repris ses activités médicales sur le site de la ZithaKlinik.
Le service, situé au niveau W0, fonctionne tous les jours ouvrables du lundi au vendredi de 8h00 à 17h00. Les patients n’ont pas besoin de prendre un rendez-vous au préalable pour les consultations médico-chirurgicales.
Zithaklinik: 20-30 rue d‘Anvers,
L-1130 Luxembourg
Zithaklinik : lokale Notfallversorgung in Betrieb
Seit Mai 2022, hat die nicht-programmierte Poliklinik («soins d’urgences de proximité ») in der ZithaKlinik ihre medizinische Aktivität wieder aufgenomnmen.
Die Abteilung, die sich auf der Ebene W0 befindet, ist werktags von Montag bis Freitag von 8.00 bis 17.00 Uhr geöffnet. Die Patienten brauchen keine vorherige Terminvereinbarung für die medizinisch-chirurgischen Sprechstunden.
Zithaklinik: 20-30 rue d‘Anvers,
L-1130 Luxembourg
Shared Patient Experience
Des professionnels de toute l’Europe se sont réunis début juin pour la remise de prix de la deuxième édition du « SPX Awards » qui a eu lieu au sein du Rehazenter du Luxembourg. Organisé par l’association Shared Patient Experience, cette initiative souhaite récompenser les initiatives des établissements de soins de santé qui accordent la priorité au patient.
Le gagnant s’est vu offrir un prix de 5.000 euros par la Fondation de I’UZ Brussel. Dans ce contexte, sur les huit projets internationaux nominés, les experts ainsi que le public ont décidé de retenir comme gagnant final le projet belge présenté par le Nationaal MS Center. Celui-ci offre un soutien longitudinal dans les domaines biopsychosociaux pour les personnes atteintes de sclérose en plaque (SEP) qui ne nécessitent actuellement pas de programme de réadaptation intensif ou de soins permanents.
Les projets ont été analysés sur la base de différents critères dont la mise en place d’une collaboration multidisciplinaire ou la stimulation d’un changement culturel dans les établissements de santé, critères fortement reconnus dans le cadre du projet gagnant du Nationnal MS Center. So Yung Straga, présidente de l’association, a souligné l’importance de ce type d’évènement car améliorer l’expérience patient ne peut devenir réel que si nous sommes pragmatiques et c’est l’objectif que l’association SPX souhaite atteindre avec ses membres ».
Comme on peut le lire dans le « mission statement » de SPX, l’organisation veut « percevoir l’expérience patient sous toutes ses formes, l’améliorer et la partager avec le plus grand nombre de professionnels et d’institutions. Le but étant de motiver les institutions de santé à inclure l’expérience patient dans toutes réflexions stratégiques et dans le management de proximité. »
Plus amples d’informations sous : spexperience.org
Calendrier
Septembre
- 27/09 : Conférence médicale Ortholux : « La prothèse de hanche chez le patient avec un rachis lombaire raide : comment résoudre ce défi avec la chirurgie robotique ? ». Speaker : Dr Pit Putzeys. Lieu : Hôpital Kirchberg
Octobre
- 05/10 : Journée mondiale du cœur. Organisateur : Société Luxembourgeoise de Cardiologie. Lieu : Place d’Armes, Luxembourg.
- 09/10 : Spinning marathon – 13ème Journée mondiale du don d’organes. Organisateur : Luxembourg Transplant. Lieu : LuxExpo.
- 10/10 : Journée Mondiale de la santé mentale. Conférences dans la commune de Niederanven, centre polyvalent (Schommesch), organisées par les HRS.
- 20/10 : Journée mondiale de la vue. Lieu : Hôpitaux Robert Schuman.
- 21/10 : Webinaire : « Bien gérer sa fatigue – Mieux retrouver sa vitalité ». Organisateur : Fondation Cancer. Plus d’informations : www.cancer.lu.
- 25/10 : Conférence médicale Ortholux : « Knieschmerzen – muss es immer ein struktureller Schaden sein?“(LU/DE). Speaker : Dr Jacques Mehlen. Lieu : Hôpital Kirchberg.
Novembre
- 07/11, 14/11, 21/11 et 28/11 : Webinaire : « La pleine conscience ». Organisateur : Fondation Cancer. Plus d’informations : www.cancer.lu.
- 15/11, 21/11 et 29/11 : Webinaire : « Back to work – reprendre le travail en sérénité ». Plus d’informations : www.cancer.lu.
- 14/11 : Journée mondiale du diabète. Lieu : Hôpitaux Robert Schuman.
- 24/11 : Webinar « Rhumatismes chroniques et sexualité : interactions et thérapies » (FR/DE/LU). En collaboration avec Santé Services S.A.
- 24/11 : Webinaire : « Bien dormir – Mieux se sentir ». Organisateur : Fondation Cancer. Plus d’informations : www.cancer.lu.
- 29/11 : Conférence médicale Ortholux : « Reconstruction de la main: pourquoi utiliser le pied comme banque de tissus ? » (F). Speaker : Dr Germain Pomares. Lieu : Hôpital Kirchberg.